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Communiqué

MONTRÉAL – Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) et le Comité logement Ville-Marie profitent de l’Halloween pour rappeler que l’inaction du gouvernement provincial face aux problèmes d’insalubrité transforme le quotidien de centaines de milliers de locataires en un véritable labyrinthe des horreurs. En effet, puisqu’il n’existe pas de législation uniformisée pour l’ensemble du territoire québécois, les ménages locataires aux prises avec des problèmes de vermine ou de chauffage en hiver savent difficilement vers qui se tourner. Seul un Code du logement provincial pourrait réellement protéger l’ensemble des ménages locataires, en uniformisant leurs recours face au laisser-faire de leur propriétaire.

« Chaque jour, des locataires contactent des groupes en logement parce qu’elles et ils ne savent plus quoi faire avec leur problème de punaises de lit ou avec la moisissure. C’est inacceptable », explique Catherine Tragnée, porte-parole du regroupement. Des locataires cohabitent avec des colocataires indésirables tels que des souris, des coquerelles, des rats, etc. D’autres sont aux prises avec de la moisissure et de l’infiltration d’eau, des problèmes de plomberie, de chauffage ou d’électricité. Et ce ne sont que quelques exemples.

Avec un délai moyen de 20,7 mois pour se faire entendre à la Régie du logement pour une cause civile générale, comme la présence de coquerelles, les locataires n’ont aucun véritable recours.

Pour les villes avec une réglementation, telle la ville de Montréal, la présente campagne électorale aurait été l’occasion de mettre de l’avant la sécurité et la santé des locataires, mais cette occasion a été manquée. Même si certains candidats ont pris des engagements de lutte à l’insalubrité, aucunE n’a eu l’audace de s’engager à demander au gouvernement du Québec l’instauration d’un Code du logement provincial.

Il est temps que le Québec se dote d’une véritable réglementation provinciale afin de protéger l’ensemble des ménages locataires partout sur son territoire. « Le RCLALQ revendique un Code du logement provincial depuis plusieurs années. Pendant ce temps, le parc de logements locatifs se détériore visiblement et les locataires sont obligés de vivre dans des logements qui sont de plus en plus dangereux pour leur santé et leur sécurité », rappelle Catherine Tragnée, porte-parole du RCLALQ.

Pour information :
Catherine Tragnée
Porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)
514 781-2220

Gaétan Roberge
Comité logement Ville-Marie de Montréa
514 521-5992

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