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Communiqué

MONTREAL, le 28 mai – Le 1er juin 2004, les travailleuses et travailleurs du Québec obtenaient enfin l’accès à un recours contre le harcèlement psychologique au travail. Pour marquer ce 5e anniversaire, l’organisme Au bas de l’échelle présente son bilan des cinq ans d’existence du recours. Dans un document d’une quarantaine de pages et comportant 26
revendications pour l’amélioration du recours, Au bas de l’échelle examine chacune des étapes du traitement des plaintes contre le harcèlement psychologique au travail.

La responsable des dossiers politiques d’Au bas de l’échelle, Carole Henry, déclare : «Le processus est long, exigeant et demande beaucoup de courage à des personnes que la situation a très souvent fragilisées. Les exigences de preuves sont très élevées. Et même si on franchit toutes ces étapes, deux ans plus tard on peut se faire dire que, ce qu’on a vécu et qui nous a rendu malade, ce n’est pas du harcèlement psychologique. Les quelques victimes qui se font reconnaître comme telles par les commissaires, obtiennent des réparations qui ne sont pas à la hauteur des dommages subis. De plus, rien n’est prévu pour faire en sorte qu’il n’y ait pas d’autres victimes dans le milieu de travail.»

Malgré toutes les critiques, le recours demeure très important pour Au bas de l’échelle : «Le Québec sert de modèle pour d’autres législations au Canada et dans le monde. Il est très important de continuer à parfaire ce recours. Mais n’oublions pas que ce qui a toujours été au coeur de ce recours, c’est la prévention, la volonté d’agir en amont du harcèlement psychologique. Et ça, c’est la responsabilité des employeurs. Les conséquences actuelles du
recours ne sont pas encore assez importantes pour que les employeurs prennent le message au sérieux.»

Les modifications proposées interpellent également la Commission des normes du travail et la Commission des relations du travail. «Des problèmes se posent à toutes les étapes du cheminement des plaintes et certaines tendances dans l’interprétation de la Loi sont inquiétantes, entre autres, au plan du harcèlement sexuel. Nos revendications visent à donner des dents à un recours qui en a bien besoin.»

Au bas de l’échelle est un organisme qui défend les droits des travailleuses et travailleurs non syndiqués du Québec, depuis bientôt 35 ans.

Renseignements: Source: Carole Henry, (514) 270-7863; Pour: Au bas de l’échelle

À propos de l'organisme

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