Le Dimanche 7 octobre 2007
PEYO prend position sur l’ouverture d’une maison de transition pour pédophiles
publié par L’Organisation des jeunes de Parc-Extension PEYO
Montréal, mercredi le 3 octobre 2007 – L’Organisation des jeunes de Parc-Extension (PEYO) soutient la conseillère municipale du quartier, Mme Mary Deros, et la mairesse de l’arrondissement de Villeray-St-Michel-Parc-Extension, Mme Anie Samson, dans leur demande de fermeture de la maison de transition pour pédophiles dans le quartier de Parc-Extension à Montréal.
Ce quartier dont 8000 personnes, soit ¼ de sa population, est âgée de moins de 20 ans, est le bassin de jeunes les plus important de Montréal. Située à quelques coins de rues de cinq (5) écoles primaires et à quelques mètres seulement de la station de métro Parc, la maison de transition et ses résidents sont à proximité de milliers de personnes circulant chaque jour aux alentours.
Pour ajouter à l’absurdité, l’établissement est près de deux piscines municipales et à un coin de rue du centre communautaire le plus populaire du quartier, le Complexe William-Hingston, fréquenté par des centaines de familles et de jeunes chaque jour.
PEYO souhaite souligner être pour la réinsertion sociale, ayant déjà accueilli des jeunes pour des travaux communautaires. Cependant, le type de délit pose un problème compte tenu de la composition de la population.
L’organisme tient à prendre la parole pour les résidents du quartier qui sont, en grande partie, de nouveaux arrivants et qui n’ont pas nécessairement les ressources, tant au niveau de la langue qu’aux niveaux juridique et social, pour dénoncer la situation ou tout incident qui pourrait survenir. PEYO joint sa voix aux autres organismes du quartier qui souhaitent voir fermer cette maison de transition ou, tout au moins, changer le type de résidents.