Le Vendredi 4 avril 2008
Un petit coup de pouce pour les jeunes adultes en recherche d’emploi
publié par Emploi Jeunesse
Lors de l’édition 2007-2008, le programme de Stages-Compétences financé en partie par Service Canada a accueilli 30 jeunes!
Après avoir bénéficié d’allocations durant la période de recherche de stage, plusieurs jeunes de 16 à 30 ans ont eu la possibilité d’effectuer des stages rémunérés en entreprise, d’une durée de 4 à 6 mois.
Certains jeunes ont ainsi pu vivre concrètement les réalités d’un métier, et c’est parfois assez différent des descriptions que l’on retrouve dans les livres! Ils ont pu vérifier leur intérêt à en faire une carrière et à entreprendre une formation dans le domaine. C’est le cas de Jessika qui a complété avec succès un stage de 6 mois chez Fleuriste SAN Remo sur la rue Jean-Talon Est.
« J’avais déjà eu l’occasion de travailler dans un parc régional éducatif et de m’occuper de l’entretien du terrain et des plates-bandes de fleurs. J’ai un côté très artistique et créatif alors le métier de fleuriste m’intéressait beaucoup. Mais comme je n’avais pas de formation, je ne savais pas si ça allait être possible… »
Et bien oui! Grâce à sa motivation et à la subvention salariale offerte durant le stage, un employeur a accepté de lui donner sa chance et de lui enseigner les rudiments du métier.
« J’ai appris plein de choses en commençant par le noms des fleurs et leurs particularités. Il y en a des centaines! Ensuite, il y a toutes les techniques d’entretien et de coupe des fleurs pour confectionner les couronnes et les bouquets de mariage. C’est un métier qui demande beaucoup de patience et de précision. »
« Angelo m’a vraiment fait confiance et m’a permis de laisser aller mon côté créatif! Il m’a toujours encouragée à poursuivre mes études pour terminer mon secondaire 5 et même à aller au cégep. Ca m’a donné le petit coup de pouce nécessaire… »
Aujourd’hui, Jessika travaille toujours chez San Remo et elle fait des démarches pour s’inscrire à l’école aux adultes. Elle voudrait poursuivre à l’université en arts plastiques pour pouvoir un jour enseigner aux jeunes en difficultés.
Pour d’autres jeunes arrivés récemment au Québec, la recherche d’emploi est souvent semée d’embûches malgré les diplômes et les années d’expérience de travail dans leur pays d’origine.
C’était le cas de Bineta, arrivée du Sénégal en septembre 2006 avec en poche un diplôme en comptabilité et plus de 5 ans d’expérience de travail dans son domaine. Après 8 mois de recherche d’emploi et une formation complémentaire de l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal, toujours rien… jusqu’à ce que ses efforts combinés à l’offre de stage lui ouvrent les portes d’un petit bureau comptable, où elle travaille maintenant à temps plein depuis 9 mois.
« L’expérience acquise m’a permis d’avoir plus confiance en moi, d’avoir une expérience Québécoise et de maîtriser un des logiciels comptables (ACOMBA) qu’on utilise ici. On dit que la comptabilité est universelle mais avec le stage j’ai appris que chaque pays a ses propres lois et normes gouvernementales. Le stage m’a surtout permis de me familiariser avec les normes canadiennes et de mieux comprendre ce que j’ai appris à HEC de Montréal.»
Tous les stages ont lieu dans des petites et moyennes entreprises ciblées par les jeunes selon leurs intérêts. Les possibilités d’entreprises à approcher sont illimitées puisque qu’on compte une multitude de PME au Québec. Evidemment, il faut être pro-actif dans ses recherches, c’est-à-dire appeler ou se présenter en personne dans les entreprises intéressantes plutôt que se contenter d’envoyer son cv par courriel!
Pour Bineta, le fait d’avoir pu effectuer un stage dans une petite PME de 5 employés a été un atout majeur. Cela lui a permis de toucher à de nombreux aspects de la comptabilité et d’avoir une vision globale de la gestion de la comptabilité d’entreprises plutôt que d’être limitée à une ou deux tâches spécifiques, comme c’est souvent le cas dans les grandes entreprises.
On lui a également donné de plus en plus de responsabilités au fur et mesure que les objectifs de stage étaient atteints. En effet, en plus d’un soutien individuel de la part de la conseillère d’Emploi Jeunesse, la « formule » de stage prévoit aussi des rencontres régulières en milieu de travail pour s’assurer que tout se passe pour le mieux!
Pour plus d’informations concernant les services d’Emploi Jeunesse s’adressant aux jeunes et aux entreprises, n’hésitez-pas à nous contacter au (514) 495-6571 ou à visiter notre site Internet au www.emploi-jeunesse.org
Source : Isabelle Charrier
Conseillère en emploi, Emploi-jeunesse
Après avoir bénéficié d’allocations durant la période de recherche de stage, plusieurs jeunes de 16 à 30 ans ont eu la possibilité d’effectuer des stages rémunérés en entreprise, d’une durée de 4 à 6 mois.
Certains jeunes ont ainsi pu vivre concrètement les réalités d’un métier, et c’est parfois assez différent des descriptions que l’on retrouve dans les livres! Ils ont pu vérifier leur intérêt à en faire une carrière et à entreprendre une formation dans le domaine. C’est le cas de Jessika qui a complété avec succès un stage de 6 mois chez Fleuriste SAN Remo sur la rue Jean-Talon Est.
« J’avais déjà eu l’occasion de travailler dans un parc régional éducatif et de m’occuper de l’entretien du terrain et des plates-bandes de fleurs. J’ai un côté très artistique et créatif alors le métier de fleuriste m’intéressait beaucoup. Mais comme je n’avais pas de formation, je ne savais pas si ça allait être possible… »
Et bien oui! Grâce à sa motivation et à la subvention salariale offerte durant le stage, un employeur a accepté de lui donner sa chance et de lui enseigner les rudiments du métier.
« J’ai appris plein de choses en commençant par le noms des fleurs et leurs particularités. Il y en a des centaines! Ensuite, il y a toutes les techniques d’entretien et de coupe des fleurs pour confectionner les couronnes et les bouquets de mariage. C’est un métier qui demande beaucoup de patience et de précision. »
« Angelo m’a vraiment fait confiance et m’a permis de laisser aller mon côté créatif! Il m’a toujours encouragée à poursuivre mes études pour terminer mon secondaire 5 et même à aller au cégep. Ca m’a donné le petit coup de pouce nécessaire… »
Aujourd’hui, Jessika travaille toujours chez San Remo et elle fait des démarches pour s’inscrire à l’école aux adultes. Elle voudrait poursuivre à l’université en arts plastiques pour pouvoir un jour enseigner aux jeunes en difficultés.
Pour d’autres jeunes arrivés récemment au Québec, la recherche d’emploi est souvent semée d’embûches malgré les diplômes et les années d’expérience de travail dans leur pays d’origine.
C’était le cas de Bineta, arrivée du Sénégal en septembre 2006 avec en poche un diplôme en comptabilité et plus de 5 ans d’expérience de travail dans son domaine. Après 8 mois de recherche d’emploi et une formation complémentaire de l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal, toujours rien… jusqu’à ce que ses efforts combinés à l’offre de stage lui ouvrent les portes d’un petit bureau comptable, où elle travaille maintenant à temps plein depuis 9 mois.
« L’expérience acquise m’a permis d’avoir plus confiance en moi, d’avoir une expérience Québécoise et de maîtriser un des logiciels comptables (ACOMBA) qu’on utilise ici. On dit que la comptabilité est universelle mais avec le stage j’ai appris que chaque pays a ses propres lois et normes gouvernementales. Le stage m’a surtout permis de me familiariser avec les normes canadiennes et de mieux comprendre ce que j’ai appris à HEC de Montréal.»
Tous les stages ont lieu dans des petites et moyennes entreprises ciblées par les jeunes selon leurs intérêts. Les possibilités d’entreprises à approcher sont illimitées puisque qu’on compte une multitude de PME au Québec. Evidemment, il faut être pro-actif dans ses recherches, c’est-à-dire appeler ou se présenter en personne dans les entreprises intéressantes plutôt que se contenter d’envoyer son cv par courriel!
Pour Bineta, le fait d’avoir pu effectuer un stage dans une petite PME de 5 employés a été un atout majeur. Cela lui a permis de toucher à de nombreux aspects de la comptabilité et d’avoir une vision globale de la gestion de la comptabilité d’entreprises plutôt que d’être limitée à une ou deux tâches spécifiques, comme c’est souvent le cas dans les grandes entreprises.
On lui a également donné de plus en plus de responsabilités au fur et mesure que les objectifs de stage étaient atteints. En effet, en plus d’un soutien individuel de la part de la conseillère d’Emploi Jeunesse, la « formule » de stage prévoit aussi des rencontres régulières en milieu de travail pour s’assurer que tout se passe pour le mieux!
Pour plus d’informations concernant les services d’Emploi Jeunesse s’adressant aux jeunes et aux entreprises, n’hésitez-pas à nous contacter au (514) 495-6571 ou à visiter notre site Internet au www.emploi-jeunesse.org
Source : Isabelle Charrier
Conseillère en emploi, Emploi-jeunesse