L’accessibilité commerciale à Montréal : Une question de volonté pour ne pas discriminer

Montréal, le 15 oct. 2014 – La célèbre Boutique Nespresso, sise au 2045, rue Crescent vient non seulement de créer un précédent en matière d’accessibilité universelle à Montréal, mais ne s’est pas laissée intimider par les règles rigides et discriminatoires du Conseil du Patrimoine et d’Héritage Montréal.

« Si je mets quelqu’un n’ayant pas de limitation motrice au défi de trouver en une minute, un seul restaurant ou bar accessible aux personnes en fauteuil roulant, sans consulter Internet, dans n’importe quel secteur de la Ville, à coup sûr, on se creusera les méninges. On ne peut pas s’imaginer tous les endroits qui nous sont interdits de par leur inaccessibilité.» déplore Linda Gauthier, présidente du RAPLIQ et militante en droits humains.

Les propriétaires d’établissements commerciaux se font souvent dire que l’immeuble abritant leur commerce est patrimonial et qu’ils ne pourront pas avoir de permis pour mettre en accessibilité. Nespresso qui opère dans un immeuble de style victorien vient de prouver le contraire. De plus, cela a été fait de façon très esthétique et respectant la dignité humaine.

Il ne faut pas considérer les travaux de mise en accessibilité comme étant une dépense, au contraire, c’est un investissement. La population étant vieillissante ainsi que les parents ayant des enfants en poussette viennent hausser le pourcentage des gens en besoin d’accessibilité.

Un important point de presse aura lieu mercredi, le 15 octobre 2014 à la Boutique Nespresso, 2045, rue Crescent à 10h30.

En 2014, l’inaccessibilité des immeubles ouverts au public est considérée comme un refus d’accès indirect, facteur discriminatoire.

SOURCE RAPLIQ (Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec)