Le Vendredi 21 mars 2014
Une voix de plus réclame le développement des compétences alimentaires à l’école
publié par Coalition québécoise sur la problématique du poidsMONTRÉAL, le 21 mars 2014 – La Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids) accueille favorablement la mobilisation de l’alliance « Des cours de nutrition à l’école pour un Québec en santé! » qui ajoute sa voix pour que davantage d’attention soit accordée à la qualité de l’alimentation des jeunes Québécois.
Devant l’ampleur des conséquences de l’épidémie de surpoids et de maladies chroniques, la prévention et la réduction de l’obésité doivent être une priorité. « On prend environ 200 décisions alimentaires chaque jour dans un environnement où tout nous pousse à manger mal ou à manger trop. Permettre à nos jeunes d’être plus outillés pour mieux s’alimenter et avoir du plaisir à le faire est l’un des éléments de solution à la problématique du poids », explique Corinne Voyer, directrice de la Coalition Poids.
Transformer l’environnement alimentaire est essentiel, mais cela prend du temps. Voilà pourquoi, en attendant de vivre dans des milieux plus favorables à la saine alimentation, il est important de mieux former les jeunes à court terme. « Le développement des compétences alimentaires et culinaires favorise une saine alimentation en permettant aux jeunes d’être moins dépendants des restaurants et des produits transformés qui sont souvent plus riches en sucre, en sel et en gras, en plus de les rendre plus critiques face au marketing de l’industrie », poursuit Mme Voyer.
Plusieurs experts rapportent une baisse des compétences alimentaires et culinaires des jeunes. Cette situation peut avoir un impact considérable sur la qualité de leur alimentation qui est déjà préoccupante. Les jeunes ont de moins en moins d’occasions pour apprécier les aliments de base et apprendre à cuisiner. À l’école, depuis 1997, les cours d’économie familiale, qui consacraient 25 % de leur temps à l’alimentation, ont été abolis alors que la conciliation travail-famille amène des défis pour la transmission du savoir-faire alimentaire et culinaire à la maison.
Rappelons que la Coalition Poids a dévoilé, en avril 2013, un Trio de recommandations pour permettre aux jeunes de développer leurs compétences alimentaires et culinaires à l’école[1]. Formulé par un comité d’experts, celui-ci contient des propositions concrètes, réalistes et réalisables à court terme.
« Il est désolant de constater que les engagements mis de l’avant par les candidats à l’élection ne reflètent pas l’urgence d’agir pour renverser l’épidémie d’obésité et améliorer la santé des jeunes. Le problème et sa gravité sont pourtant bien réels et le consensus à cet égard est une fois de plus démontré par l’émergence de ce nouveau rassemblement d’acteurs renommés », conclut Corinne Voyer.
À propos de la Coalition québécoise sur la problématique du poids
Créée en 2006 et parrainée par l’Association pour la santé publique du Québec depuis 2008, la Coalition québécoise sur la problématique du poids vise l’adoption de politiques publiques spécifiques à l’égard des problèmes reliés au poids. Elle agit pour favoriser la mise en place d’environnements facilitant les choix santé et la prévention des problèmes de poids. Pour plus de détails www.cqpp.qc.ca.
[1] www.cqpp.qc.ca/fr/dossiers/competences-culinaires/solution-prometteuse