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Communiqué

Montréal, Trois-Rivières, Gatineau, le 29 nov. 2011 – Plusieurs députéEs du Parti libéral du Québec ont reçu ce matin la visite du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ). Près de deux cent militantEs dans quatre régions du Québec ont dénoncé les hausses de loyer abusives de la dernière décennie et ont demandé un registre des loyers.

S’inspirant de l’actualité politique, les militantEs ont ironiquement collé des enveloppes brunes sur les bureaux des députéEs en scandant « Pour vous sortir de la brume, est-ce qu’il vous faut des enveloppes brunes? » Selon France Emond, porte-parole du RCLALQ, il existe déjà une loi qui oblige les propriétaires à inscrire sur le bail le prix du loyer le plus bas payé dans les douze derniers mois. Elle constate que, dans la pratique, cette section du bail n’est jamais remplie. «On peut facilement connaître les coûts énergétiques du logement à louer, mais pas son vrai prix. Cela n’a aucun sens et, en plus, ça contrevient à la loi» s’est indigné François Roy, coordonnateur de logemen’occupe devant le bureau de la députée Maryse Gaudreault à Gatineau.

Hausses de loyers : des prix hors de contrôle
«Les locataires se font avoir» a affirmé Nicole Dionne du Bureau d’animation et information logement du Québec métropolitain. Selon elle, les propriétaires profitent du départ de leurs locataires pour augmenter le prix de leur logement de 50$, 100$, 150$, voire plus. Hausser les loyers lors de la relocation a un impact majeur sur le prix des logements, explique madame Dionne car plus de 70% des locataires auront déménagé après une période de six ans. À Québec, le loyer moyen (2 chambres à coucher) a augmenté de 34% dans la dernière décennie. Les militantEs du Bail s’étaient donné rendez-vous devant le bureau du ministre Sam Hamad.

Des locataires laissés à eux-mêmes
«Comme nouveau locataire, je peux intenter un recours à la Régie du logement pour faire réviser le prix du loyer, mais sans un registre de loyers, les locataires ne disposent pas de l’information nécessaire pour exercer ce recours » a déploré Diane Vermette, coordonnatrice du comité logement Trois-Rivières devant le bureau de la députée Danielle St-Amand. Le RCLALQ revient donc une fois de plus à la charge et exhorte le gouvernement d’instaurer un registre des loyers afin d’appliquer rigoureusement ses propres lois.

Les demandes des comités logement et associations de locataires de Québec
À Montréal, les militantEs se sont rassemblés devant le bureau du ministre Jean-Marc Fournier. France Emond porte-parole du RLCLAQ, a dénoncé les hausses abusives de loyer, 38% d’augmentation dans la dernière décennie pour Montréal. Pour contrôler la dérive des loyers, le RCLALQ exige un registre des loyers. Ce registre, version moderne, serait facile à mettre en place. Il suffirait, selon le RCLALQ, d’extraire du rapport d’impôt des propriétaires les données sur le loyer pour en constituer un registre. Madame Emond confirme que c’est une solution simple, efficace et peu coûteuse. D’ailleurs le RCLALQ est toujours en attente d’une étude sur les coûts d’implantation d’un tel registre tel que demandé par le ministre responsable de l’habitation monsieur Laurent Lessard depuis l’automne 2010. Une demande réitérée en septembre 2011 par la Commission de l’aménagement du territoire.

Le RCLALQ rappelle que plus de 12 000 personnes, 300 groupes et 32 députéEs appuient la revendication pour un registre des loyers. « Qu’attend le gouvernement pour agir? » de conclure madame Emond.

Renseignements :
À Gatineau, François Roy, 613-277-6507
À Montréal, France Emond, 514-781-2220,
À Québec, Nicole Dionne, 418-523-8365, et
À Trois-Rivières, Diane Vermette, 819-694-6976

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