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Communiqué

Montréal, le 20 novembre 2009 – L’adoption, il y a 20 ans, de la Convention relative aux droits de l’enfant a marqué une étape importante pour la protection des enfants et la promotion de leurs droits. Cependant, il reste encore beaucoup à faire.

« La Convention a contribué à changer la manière dont on traite les enfants. Ils ne sont plus considérés comme la propriété juridique de leurs parents, mais bien comme des personnes à part entière qui ont des droits et qui peuvent les exercer », a souligné madame Sylvie Godin, vice-présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant et du 20e anniversaire de la Convention.

Le Québec s’est déclaré lié par la Convention le 9 décembre 1991 et, ce faisant, s’est engagé à promouvoir et à faire respecter les droits qui y sont garantis. Au terme de la Convention, tout enfant de moins de 18 ans a, entre autres, le droit d’être aimé et respecté, de manger à sa faim, d’aller à l’école, d’être soigné, de rêver, de rire et de jouer, ainsi que d’être protégé contre toute forme de violence.

« Dans cette perspective, il est important de reconnaître aux enfants leur droit d’exprimer leurs opinions et d’être consultés sur les questions qui les concernent. À cet égard, la Commission encourage la mise en oeuvre concrète de ce principe déterminant pour l’avancement des droits des enfants », a ajouté Mme Godin.

.Elle a de plus rappelé la position défendue par la Commission voulant que l’article 43 du Code criminel qui permet les châtiments corporels contre les enfants et les adolescents soit abrogé. À ce jour, 25 pays ont banni par voie législative cette pratique, ce que le Canada ne devrait pas hésiter à faire.

Finalement, la Commission considère que la situation fort préoccupante des enfants autochtones mérite des solutions immédiates et durables. La Commission a pour mission d’assurer la promotion et la défense des droits reconnus par la Charte des droits et libertés de la personne, la Loi sur la protection de la jeunesse et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

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Source
Patricia Poirier
514 873-5146 ou 1 800 361-6477, poste 358
[email protected]

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