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Chronique

Vous avez un profil Facebook ou un compte Twitter et vous y passez un certain nombre d’heures par semaine? Vous y partagez vos nouvelles, vos photos, vos états d’âme avec d’autres (des proches, des collègues, de vrais amis et des amis Facebook). Savez-vous que votre présence dans les médias sociaux peut servir à une cause ? Et cela ne vous coûtera qu’une mention de votre cause préférée une fois par semaine.

Votre cause ou votre organisme n’arrive pas à trouver de commanditaires? C’est un problème rencontré par un grand nombre d’organismes sans but lucratif. Votre organisme a-t-il une page Facebook ou un compte sur d’autres médias sociaux? Si oui, combien de personnes s’y intéressent?

« Quel est le rapport entre le nombre d’abonnés et les commandites? »

Le rapport est direct. Imaginez-vous un chef d’entreprise auprès duquel on sollicite une commandite de quelques milliers de dollars en échange de visibilité dans les médias sociaux. Vous consultez, par exemple, la page Facebook de l’organisme et vous n’y voyez que 1000 « J’aime ». Une constatation décevante… pour l’organisme demandeur. Parce que le chef d’entreprise, s’il n’est pas directement ou indirectement impliqué dans la cause, trouvera tel échange plus que disproportionnel.

Vous pouvez répliquer en disant : « Mais moi, j’aime déjà la page de ma cause et toute ma famille aussi. Que puis-je faire d’autre? »

Donnez-lui un coup de main tout simplement en partageant des choses intéressantes. Ce qui attire les gens à suivre certains profils et à interagir avec leurs propriétaires, c’est leur contenu pertinent et d’actualité. Vous en voyez certainement un ou plusieurs par semaine. Ayez le réflexe de les partager avec votre organisme et vous l’aiderez à attirer plus d’abonnés.

« Mais pourquoi l’organisme ne le fait-il pas? »

Ce n’est pas un travail facile de gérer un profil officiel d’une organisation. C’est d’autant plus difficile, s’il s’agit de plusieurs profils bilingues et d’un organisme à portée nationale ou internationale. Cela oblige à respecter l’image de marque, à veiller à la réputation de l’organisme, à satisfaire les goûts du public très diversifié, etc. Il est fort probable que votre organisme ne possède pas assez de ressources pour alimenter les profils régulièrement et se contente de publier des nouvelles de temps en temps. D’ailleurs, ils ont probablement déjà lancé plusieurs appels à l’aide. Les avez-vous remarqués? Les avez-vous partagés?

« Je ne suis pas sur les médias sociaux. Cela ne me regarde pas », diront certains.

Vous n’y êtes pas? Chanceux. Mais dans votre entourage, il y a des gens qui y sont. Demandez-leur… Non, obligez-les à soutenir votre cause dans les médias sociaux. Cela ne coûte rien, mais ça rapporte beaucoup.

Bien sûr, le nombre d’abonnés n’est pas le critère le plus important, mais c’est certainement une valeur ajoutée pour l’image de l’organisme. Et ce n’est pas que le nombre de « J’aime » qui compte, mais aussi l’implication de la communauté. Sur les médias sociaux, on ne peut pas tricher, cela paraît. Cette interaction entre l’organisme et les abonnés représente une preuve solide d’une communauté forte et augmente les chances d’attirer des commanditaires et des donateurs. Et, en fin de compte, c’est toute la communauté qui bénéficie du succès.

(Article écrit pour L’Eldorado, le journal d’Ataxie Canada – Fondation Claude St-Jean)

Voir le blogue de Svetlana Kartashyan.

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