Le Jeudi 12 juin 2014
Chronique philosophique. Le péril d’un monde sans idéaux.
publié par Nouvelle Acropole
Afin de bien diriger nos efforts et de bien utiliser notre temps, il est nécessaire de faire la distinction entre les objectifs et les idéaux.
Les objectifs se réalisent à court et moyen terme. Ils concernent des questions séculières qui peuvent être importantes ou non, comme :
-Augmenter la productivité des employés;
-Magasiner pour s’acheter un téléviseur à écran plat;
-Accroître le parc d’automobiles électriques;
-Créer une publicité qui stimule les ventes de boissons gazeuses;
-Maximiser le nombre de nos «amis» sur Facebook;
-Participer à un flashmob au centre-ville à midi;
-etc.
Par leur nature changeante, les objectifs nous dispersent. Ils ne peuvent pas nous donner le sens de notre vie. Seuls les Idéaux peuvent donner un sens à la vie.
Les Idéaux ne changent pas. Ils sont de tout temps et ils sont universels. On les retrouve à toutes les époques et chez tous les peuples. Les Idéaux orientent chaque personne et toute la collectivité vers un monde de Justice, de Fraternité, de Générosité, de Courtoisie, etc.
Est-ce utopique? Impossible?
En fait ce qui est utopique, c’est d’espérer trouver la stabilité et le sens de la vie à partir des mille et un appels urgents du quotidien. C’est cela l’errance d’un monde sans idéal:
-Épuiser son temps de vie à suivre des modes changeantes;
-Se dépêcher sans savoir où l’on va;
-Être occupé par plein de choses qui ne nous concernent pas;
-Reporter à plus tard la réflexion sur le sens de notre vie;
-Perdre son énergie à nourrir des rancoeurs;
-etc.
Une véritable philosophie nourrit d’abord notre quête d’Idéal, afin de discerner quels objectifs nous devons poursuivre.
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