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Communiqué

Montréal, 3 août 2009 – Le Regroupement des associations de personnes traumatisées cranio-cérébrales du Québec (RAPTCCQ) joint sa voix à celle de médecins et de spécialistes et demande à la Ville de Montréal de rendre disponible un service de location de casques de vélo pour les utilisateurs de Bixi à Montréal.

«Ce dont il s’agit, c’est de rendre disponible un service de location. Alors que le nombre de blessés graves ne cessent d’augmenter, il nous apparaît incohérent que des autorités publiques puissent offrir un service de location de vélo sans avoir la possibilité d’avoir accès à un casque pour se protéger », de souligner la présidente, du RAPTCCQ, Nicole Tremblay.

Les traumatismes crâniens continuent d’être une cause importante de décès et incapacité chez les enfants et les adolescents. Le port du casque protecteur peut réduire le risque d’atteindre ce type de traumatisme. Le nombre de blessés graves à Montréal a bondi de 26% entre 2007 et 2008. Et cela avant même l’arrivée des Bixi sur les artères montréalaises.

Au Québec, chaque année, au moins 30 décès et 200 blessés graves sont causés par des accidents de vélo, la majorité étant des enfants âgés de moins de 16 ans. Les traumatismes crâniens sont responsables de 75% des décès et de 30% des blessures graves.

Le RAPTCCQ souhaite que, dans un court laps de temps, le gouvernement du Québec légifère sur le port obligatoire du casque en vélo. Entre temps, la Ville aurait une belle opportunité de sensibiliser ses citoyens.

« Au lieu de lancer un message aux cyclistes de prendre l’habitude d’être munis d’un casque protecteur, la Ville, en n’offrant pas le service, donne l’impression que le port du casque n’est pas important, est à la limite un accessoire décoratif », de conclure la présidente.

Le RAPTCCQ regroupe des associations dans toutes les régions du Québec dont la mission est de voir au maintien des acquis des personnes ayant un subi un traumatisme crânien après leur séjour en centre de réadaptation, et ce, en oeuvrant à une intégration sociale qui favorise autonomie et maintien dans le milieu de vie naturel, tout en apportant simultanément soutien et aide aux familles et aux proches des victimes. Rappelons que, bon an mal an, plus de 12 000 personnes subissent un traumatisme crânien au Québec.

Source :

Guy Lemieux
Agent de développement
Regroupement des associations de personnes traumatisées cranio-cérébrales du Québec (RA
514 277-2447, poste 223
[email protected]
www.raptccq.com

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