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Communiqué

Montréal, le 10 juin 2009 — Le Front d’action populaire en réaménagement urbain considère que le marché du logement locatif est très tendu dans plusieurs régions métropolitaines du Québec à l’approche du 1er juillet, date fatidique des déménagements. Le FRAPRU fait remarquer que le taux général de logements inoccupés n’est que de 0,6 % dans la région métropolitaine de Québec et de 1,1 % dans celles de Saguenay et de Trois-Rivières, ce qui est bien en dessous du taux d’équilibre fixé à 3 %. Dans la région de Gatineau, le taux a brutalement chuté de 4,1 % à 2,0 % en l’espace d’un an, ce qui n’augure rien de bon, selon le FRAPRU.

L’organisme de défense du droit au logement ajoute que la situation est encore plus dramatique du côté des logements familiaux, le taux d’inoccupation des logements de trois chambres à coucher et plus n’étant que de 0,3 % à Québec, de 0,8 % à Saguenay, de 1,0 % à Trois-Rivières et de 1,3 % à Gatineau. Les logements de deux chambres à coucher sont tout aussi rares avec des taux de 0,4 % à Québec, de 0,5 % à Trois-Rivières et de 0,6 % à Saguenay.

« Ce sont les familles avec enfants qui risquent davantage d’avoir de la difficulté à se trouver un logement », estime le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant, en ajoutant toutefois que la possibilité de se trouver un logement à bas loyer peut également représenter un problème pour les personnes seules et les couples sans enfants.

M. Saillant note que le taux d’inoccupation a baissé dans toutes les régions métropolitaines du Québec, sauf celle de Sherbrooke où il demeure toutefois sous la barre des 3 %. Dans la région de Montréal, le taux a très légèrement fléchi pour atteindre 2,7 %. Alors que l’offre de grands logements de trois chambres à coucher semble s’y être nettement améliorée, celle de logements de deux chambres à coucher s’est détériorée, le taux passant de 2,2 % à 1,8 %.

Selon le FRAPRU, la rareté persistante de logements locatifs continue de faire monter le coût des loyers. À l’échelle du Québec, le loyer moyen a augmenté de 3,4 % entre avril 2008 et avril 2009 dans les immeubles existants. Dans la région de Montréal, la hausse a été de 4,0 %, alors qu’elle a atteint 2,8 % dans la région de Trois-Rivières.

Le FRAPRU demande au gouvernement du Québec et aux municipalités concernées de surveiller la situation de près dans les toutes prochaines semaines, surtout dans le contexte actuel de crise économique, avec les pertes d’emploi et les baisses de revenu qui l’accompagnent. Pour l’instant, le gouvernement québécois disposerait d’une centaine de suppléments au loyer d’urgence pour aider les ménages qui se retrouveront sans logis. Le FRAPRU le presse donc de les confirmer le plus rapidement possible aux villes qui signaleront des problèmes, tout en étant prêt à en augmenter le nombre si le besoin s’en fait sentir.

Le FRAPRU publiera plus tard en journée un communiqué de presse plus détaillé, faisant part de la situation dans les autres régions du Québec, lorsque davantage de données seront rendues disponibles par la SCHL.

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