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Communiqué

Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et candidat à la mairie de Montréal à l’élection du premier novembre prochain, est heureux que Frank Zampino ait décidé d’admettre qu’il a passé deux fois ses vacances sur le yacht du promoteur Tony Accurso. Puisque M. Zampino offre maintenant de produire les reçus prouvant qu’il a assumé ses dépenses, Richard Bergeron lui répond : « Et oui, s’il vous plait, on veut voir les reçus. »

Probablement que Frank Zampino a en main les reçus des vols en avion qui par deux fois l’ont amené dans les Antilles. Mais sera-t-il en mesure d’en produire pour la nourriture et le vin qu’il a consommés durant ses luxueuses vacances en compagnie de son ami Tony Accurso ? Pourra-t-il prouver qu’il a dédommagé ce dernier à la juste valeur des séjours qu’il a fait sur un yacht dont la valeur de location est de 60 000 $ par semaine ? Car dire que l’on a payé pour son déplacement, c’est comme prétendre qu’on a payé sa part d’un souper de luxe parce qu’on a assumé les frais de taxi pour se rendre au restaurant.

Richard Bergeron profite de l’occasion pour expliquer son silence des derniers mois sur le cas Frank Zampino et sur d’autres cas similaires.

« Je gardais le silence parce que l’automne dernier, j’ai reçu deux mises en demeure de Frank Zampino me menaçant de poursuites devant les tribunaux si je devais à nouveau prononcer son nom publiquement. Ce cas flagrant d’intimidation juridique a malheureusement fonctionné : Projet Montréal n’ayant pas les dizaines de milliers de dollars qu’aurait sans doute coûté ma défense devant les tribunaux, je n’avais d’autre choix que de me taire. Mais avec tout ce qu’on voit ces jours-ci dans les journaux, je me sens libéré de la menace que Frank Zampino faisait peser sur moi. Je reviens donc dans le dossier, avec l’intention d’aller au bout des choses. »

« Jusqu’où cela peut-il mener ? J’ose ici prononcer le mot tabou, celui que tous ont sur les lèvres mais n’osent pas dire : corruption. En combinant les dossiers des compteurs d’eau, de la SHDM et de la vente de la Gare Viger à des amis politiques pour trois fois moins que sa valeur réelle, en plus du rôle ambiguë joué par l’administration Tremblay dans de nombreux autres dossiers, il semble aujourd’hui justifié de poser cette question : Gérald Tremblay est-il à la tête du pire système de corruption que l’on ait vu à la Ville de Montréal depuis les années 1950 ? Ce qui conduit forcément à cette autre question : Gérald Tremblay est-il vraiment le maître de jeu de ce système, ou tout simplement un incompétent naïf et ignorant qui s’entoure accidentellement de gens plus ou moins douteux ? »

« Pour ce qui est de Benoît Labonté, qui joue présentement au professeur d’éthique, je me limiterai pour l’instant à rappeler qu’il s’est compromis jusqu’au cou dans le dossier de la Gare Viger. Le renard qui dénonce le loup, cela ne fait guère crédible. »

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