Le Mardi 31 mars 2009
Semaine québécoise des adultes en formation – Apprendre en travaillant, ça vaut le coup!
publié par Institut de coopération pour l’éducation des adultesMONTREAL, le 30 mars- L’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA) a présenté, vendredi dernier, lors d’un déjeuner-causerie, la programmation officielle des activités de la 7e édition de la Semaine québécoise des adultes en formation qui se poursuit jusqu’au 3 avril. L’événement, ayant pour thème la formation en milieu de travail, était animé par le porte-parole de la Semaine, Jici Lauzon. Le déjeuner-causerie s’est déroulé en présence de plus d’une centaine de partenaires sociaux et économiques interpellés par la formation de la main-d’oeuvre et la formation continue des adultes. Les organisateurs de cette semaine thématique ont abordé le rôle essentiel de la formation en milieu de travail en présence de la conférencière invitée, Mme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), de M. Jean-Luc Trahan, président de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) et de Mme Dominique Savoie, sous-ministre associée, responsable d’Emploi-Québec.
La formation des adultes
Plus que nécessaire dans le contexte
La nécessité pour le Québec d’en faire plus pour promouvoir la formation en entreprise a été évoquée par Mme Françoise Bertrand : «Plusieurs éléments d’analyse m’amènent à penser que nous avançons certes, mais avec une indiscutable lenteur par rapport à d’autres pays ou d’autres régions. Nous faisons un peu de sur-place accusant même un certain retard». Selon elle, l’investissement des entreprises en formation qui tourne autour de 1,5 milliard de dollars par année, n’a pas évolué significativement depuis une dizaine d’années. «Ces ressources financières sont essentiellement consacrées à la formation d’appoint qui conduit rarement à l’obtention d’un diplôme ou d’une certification officielle», explique Mme Bertrand.
«Nos entreprises ont bénéficié d’une contribution exceptionnelle de l’Etat québécois. Elles ont été en mesure d’aller «récolter», à la porte des centres de formation professionnelle, des cégeps et des universités, les jeunes talents bien formés… dans notre contexte démographique, cette source de «jeunes brillants» ne se tarira pas, mais elle ne suffira plus à répondre aux besoins d’innovation des entreprises», explique Françoise Bertrand. Les employeurs vont devoir former, perfectionner et recycler la main-d’oeuvre à leur emploi parce qu’ils ne trouveront pas ailleurs que chez eux les employés qui ont le potentiel pour acquérir les compétences souhaitées. Ca va devenir une question de survie», a tenu à souligner la conférencière invitée.
Nommé récemment à tête de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), Jean-Luc Trahan a rappelé le rôle essentiel de cette organisation, mais a admis qu’elle gagne à être davantage connue : «Le rôle de la Commission des partenaires du marché du travail, son engagement envers la formation continue et la qualification de la main-d’oeuvre, les outils et moyens dont elle dispose pour les soutenir, ne sont pas encore suffisamment connus des entreprises. C’est pourquoi, je vais m’employer au cours de mon mandat à mieux les faire connaître, avec comme but sous-jacent de renforcer la culture de la formation continue dans les milieux de travail afin qu’elle soit vue comme un investissement rentable et une force dynamique de développement économique, professionnel et personnel», a déclaré M. Jean-Luc Trahan.
Rappelant que dans son discours inaugural à l’Assemblée Nationale (10 mars 2009), le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, a déclaré que l’emploi et le maintien en emploi représentaient la première priorité de son gouvernement, Mme Chantal Dubeau, présidente du comité de coordination de la Semaine, s’est réjouie de constater qu’en contexte de crise de l’emploi, «La stratégie gouvernementale s’appuie sur la formation et sert de levier à l’ensemble des actions de valorisation de la formation tout au long de la vie, dit-elle. Je crois que c’est par une panoplie de mesures, dont celle de notre Semaine québécoise, ou encore par des actions qui nous permettent de lever les obstacles institutionnels ou personnels rencontrés avant ou pendant la formation, que nous pouvons implanter solidement une culture de formation continue des adultes au Québec – un objectif fondamental du travail que nous accomplissons.»
Encourager le goût d’apprendre
Résultat d’un partenariat entre la société civile et le gouvernement, la Semaine québécoise des adultes en formation rayonne partout au Québec depuis 2002. Elle est un puissant moteur pour valoriser les adultes en cheminement de formation et permet, par l’exemple, d’encourager d’autres adultes à vivre l’expérience. Annuellement, plus de 500 activités d’animation et de promotion sont organisées dans les 17 régions du Québec. Elles mettent à contribution des milliers d’adultes, mais également les milieux où se vit l’éducation et la formation continue, notamment dans le réseau scolaire, dans les organisations vouées à la promotion de l’éducation des adultes, dans les organismes communautaires, populaires et socioéconomiques, ou encore, dans les syndicats, les entreprises et les institutions publiques et parapubliques.
La Semaine québécoise des adultes en formation se déploie du 28 mars au 3 avril 2009. La programmation 2009 peut être consultée sur le site de la Semaine : www.semaine.icea.qc.ca. L’ICEA coordonne la Semaine québécoise desadultes en formation grâce au soutien financier du gouvernement du Québec.
Pour en savoir plus sur l’ICEA et sa mission, consultez le site : www.icea.qc.ca
Renseignements: Natalie Valade, agente d’information, (514) 948-2044, poste 222, Cell.: (514) 910-9976, [email protected]; Source: Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA)