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Communiqué

Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, s’explique mal que Gérald Tremblay et Benoit Labonté demandent au gouvernement de ne plus avoir droit de regard sur l’un des plus gros projets au cœur de Montréal.

En fonctionnant par décret, le gouvernement suspend les procédures habituelles, sans forcément aller plus vite. « Je ne comprends ce qu’on gagne à remplacer une consultation de l’Office de consultation publique de Montréal, qui dure environ trois mois, donc 12 semaines, par une consultation gouvernementale qui durera 10 semaines », se demande Richard Bergeron.

Par ailleurs, la formule choisie, le PPP, aura pour effet d’entourer de secret les suites du projet. « Le gouvernement a choisi le projet le plus gros et le plus complexe du Québec pour expérimenter une formule que l’on connaît mal », s’inquiète M. Bergeron. « Il faut prendre conscience qu’en utilisant la formule PPP, le projet sort de la scène publique. On découvrira, dans 18 ou 24 mois, le résultat des négociations ou, pire, leur échec, ce qui nous ramènerait à la case départ ».

« Je crois qu’un projet public est le seul à offrir la transparence et la flexibilité nécessaires pour un projet de l’ampleur du CHUM. En effet, un PPP est un exercice contractuel très rigide qui ne peut être modifié une fois engagé. En procédant de cette façon, nous refusons de laisser la porte ouverte à des améliorations en cours de route, ce qui me semble très dangereux, peu efficace et potentiellement très coûteux », conclu le candidat à la mairie de Montréal.

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