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Communiqué

MONTREAL, le 26 janv- Le Front d’action populaire en réaménagement urbain considère que les loyers ont davantage augmenté au Québec depuis l’an 2000 que ce que recommandait la Régie du logement. «Les
associations de propriétaires crient au meurtre à chaque fois que la Régie publie ses taux d’ajustement, mais, dans la vraie vie, ce sont les propriétaires qui ont le gros bout du bâton depuis dix ans, en raison de la
pénurie de logements locatifs», déclare le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant.

Malgré cette réserve importante, l’organisme considère que les taux publiés aujourd’hui par la Régie ont au moins l’avantage de permettre aux locataires de se faire une idée de ce qui est acceptable ou non comme augmentation de loyer. Il leur appartient par la suite de refuser toute hausse injustifiée et d’ainsi obliger le propriétaire soit à se montrer plus raisonnable soit à s’adresser à la Régie du logement pour faire fixer le loyer. Le FRAPRU rappelle aux locataires qu’ils ont le droit de refuser une hausse, tout en indiquant leur volonté de demeurer dans leur logement.

Pour 2009, la Régie suggère les augmentations suivantes, ces taux étant supérieurs dans les cas de hausses de taxe ou de rénovations majeures.

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LOGEMENTS CHAUFFES PAR LES LOCATAIRES 0,6 %
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LOGEMENTS CHAUFFES PAR LES PROPRIETAIRES
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A l’électricité 0,8 %
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Au gaz 1,8 %
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Au mazout 5,1 %
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Pire dans la réalité


Le FRAPRU évalue que, de 2000 à 2008, la Régie du logement a recommandé des augmentations de loyer totalisant 11,0 %. Or, selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen des logements de deux chambres à coucher ont, durant la même période, subi une augmentation réelle de 26,9 % au Québec pour atteindre 628 $ en octobre dernier.

Le FRAPRU précise que l’écart a été encore plus net dans la région métropolitaine de Montréal où le loyer moyen des logements de deux chambres à coucher a augmenté de 29,5 % entre 2000 et 2008, selon la SCHL. Dans la région de Québec, l’augmentation a été de 26,1 %. Dans celle de Gatineau, où le loyer était déjà le plus élevé au Québec, elle a été de 24,4 %. La hausse a été à peu près similaire à Sherbrooke, avec 24,3 %. A Trois-Rivières, elle a été de 22,3 %. C’est Saguenay qui, contrairement aux autres régions métropolitaines,
avait jusqu’ici été épargnée par la pénurie de logements locatifs qui a subi l’augmentation la moins importante, soit 18,3 %. Toutefois, la chute récente du taux de logements inoccupés y a entraîné une hausse de loyer de 5,7 % en 2008.

Appel à la vigilance

Le FRAPRU rappelle que, selon les données du recensement de 2006, 448 850 ménages locataires québécois consacrent plus que la norme de 30 % de leur revenu au loyer, dont 203 085 qui paient plus de 50 % et 87 075 plus de 80 %.

L’organisme invite le gouvernement québécois à accroître ses efforts en matière de logement, d’autant plus que la rareté de logements locatifs qui avait commencé à s’estomper au milieu des années 2000 a repris de plus belle à
l’automne 2008. Le taux de logements inoccupés est en effet passé de 2,6 % à 2,2 % à l’échelle du Québec, atteignant même 0,6 % dans la région de Québec, soit cinq fois moins que le taux d’équilibre fixé à 3 %. Le FRAPRU craint qu’une telle chute ne se solde par une nouvelle vague de hausses de loyer.

Renseignements: François Saillant, (514) 522-1010, (514) 919-2843 (cellulaire); Marie-José Corriveau, (514) 522-1010, (514) 386-1040 (cellulaire); www.frapru.qc.ca

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