Le Jeudi 4 décembre 2008
Dépôt bruyant de 1000 formulaires de plaintes au conseil d’administration de la STM
publié par Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire de Montréalen commun. En effet, la période de questions a été entièrement monopolisée par des citoyennes et des citoyens qui, fort mécontents de subir une autre hausse des tarifs, demandent un gel immédiat des coûts, l’instauration d’une tarification sociale pour les personnes à faibles revenus et, à plus long terme, la gratuité dans le transport en commun pour toutes et pour tous.
Malgré la clôture de la période de questions, des organisations communautaires et étudiantes ont tenu à exprimer leur point de vue. D’une seule voix, elles ont dénoncé les impacts qu’auront ces hausses de tarifs pour les citoyennes et citoyens les plus pauvres de l’île de Montréal. Et comme l’expliquait Mathieu Robillard, de la TROVEP de Montréal, : «Depuis le début de l’administration Tremblay, la CAM est passée de 47$ à 68.50 $ soit une augmentation de 240$ par année».
Ces formulaires ont été recueillis lors d’un blitz de signatures le 25 novembre 2008. Des centres de femmes, des organisations communautaires et étudiantes ont couvert 14 stations de métro et arrêts d’autobus. Ces
organisations ont reçu un accueil et un appui enthousiastes de la population, heureuse de poser enfin un geste pour dénoncer les hausses constantes de tarifs dans le transport en commun. La Table régionale des centres de femmes de Montréal métropolitain Laval (TRCFMML), l’Association pour une Solidarité Syndicale Etudiante (ASSE) et la Table Régionale des Organismes Volontaires en Education Populaire (TROVEP de Montréal) tiennent à rappeler à la STM : «que les personnes les plus pauvres de l’île de Montréal n’ont pas les moyens de
payer une CAM à 68.50$».
Renseignements: Mathieu Robillard, (514) 756-1825; Stéphanie McConnell, (514) 495-7728; Source: TROVEP de Montréal