Le Mardi 2 décembre 2008
Période des Guignolées au Québec
publié par Front commun des personnes assistées sociales du Québec
Vous voulez donner pour contrer la pauvreté? Donnez votre appui à MISSION COLLECTIVE, la campagne du Collectif pour un Québec sans pauvreté.
Les demandes d’aide augmentent dans les organismes qui redistribuent des denrées et ce, pas seulement pendant le temps
des Fêtes. Rien de surprenant : les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté se sont à peine maintenues, sinon détériorées ces
dernières années. Les gouvernements font peu d’efforts pour améliorer les conditions de vie des plus pauvres, surtout celles des personnes seules, et la
crise économique n’annonce rien de bon. En cette période des Guignolées, quelques jours avant le scrutin provincial, c’est le moment opportun de donner son appui à la campagne du Collectif pour Québec sans pauvreté : MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté.
Les besoins non-couverts sont si grands que les guignolées sont encore nécessaires. Face à ce constat, un choix collectif s’impose : voulons-nous une
société ou la solidarité dépend de la générosité ponctuelle du temps des Fêtes, ou une société qui respecte les droits de touTEs et qui assure la
justice sociale par une meilleure répartition de la richesse? Cette dernière option est mise de l’avant par la campagne MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté et ses trois revendications : des services publics universels de qualité, la hausse du salaire minimum de façon à permettre aux
travailleurs et aux travailleuses de sortir de la pauvreté, et la hausse des protections publiques pour assurer des conditions de santé et de dignité à
toute personne qui n’a pas un revenu suffisant.
La pauvreté est trop grande au Québec. Depuis 2004, le revenu disponible des personnes seules à l’aide sociale «jugées» sans contrainte sévère à
l’emploi a diminué de 5%, en raison de la demi-indexation des prestations. On constate également un appauvrissement des personnes qui bénéficient de l’aide financière aux études ou qui travaillent au salaire minimum. Pendant ce temps, les tarifs augmentent pour tout le monde : l’électricité, le panier
d’épicerie, le logement, le transport, les loisirs, etc.
Actif depuis 1998, le Collectif pour un Québec sans pauvreté regroupe 32 organisations nationales québécoises, populaires, communautaires, syndicales, religieuses, féministes, étudiantes, coopératives ainsi que des collectifs régionaux dans quinze régions du Québec. En novembre 2000, le Collectif déposait une proposition de loi pour l’élimination de la pauvreté au Québec, à la suite d’une consultation populaire pan-québécoise. Suite à ce largement mouvement populaire, l’Assemblée nationale a adopté la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale à l’unanimité, deux ans plus tard.
Renseignements: Solène Tanguay, responsable des communications,
Cellulaire: (418) 254-7238, [email protected]; www.pauvrete.qc.ca
Les demandes d’aide augmentent dans les organismes qui redistribuent des denrées et ce, pas seulement pendant le temps
des Fêtes. Rien de surprenant : les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté se sont à peine maintenues, sinon détériorées ces
dernières années. Les gouvernements font peu d’efforts pour améliorer les conditions de vie des plus pauvres, surtout celles des personnes seules, et la
crise économique n’annonce rien de bon. En cette période des Guignolées, quelques jours avant le scrutin provincial, c’est le moment opportun de donner son appui à la campagne du Collectif pour Québec sans pauvreté : MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté.
Les besoins non-couverts sont si grands que les guignolées sont encore nécessaires. Face à ce constat, un choix collectif s’impose : voulons-nous une
société ou la solidarité dépend de la générosité ponctuelle du temps des Fêtes, ou une société qui respecte les droits de touTEs et qui assure la
justice sociale par une meilleure répartition de la richesse? Cette dernière option est mise de l’avant par la campagne MISSION COLLECTIVE : bâtir un Québec sans pauvreté et ses trois revendications : des services publics universels de qualité, la hausse du salaire minimum de façon à permettre aux
travailleurs et aux travailleuses de sortir de la pauvreté, et la hausse des protections publiques pour assurer des conditions de santé et de dignité à
toute personne qui n’a pas un revenu suffisant.
La pauvreté est trop grande au Québec. Depuis 2004, le revenu disponible des personnes seules à l’aide sociale «jugées» sans contrainte sévère à
l’emploi a diminué de 5%, en raison de la demi-indexation des prestations. On constate également un appauvrissement des personnes qui bénéficient de l’aide financière aux études ou qui travaillent au salaire minimum. Pendant ce temps, les tarifs augmentent pour tout le monde : l’électricité, le panier
d’épicerie, le logement, le transport, les loisirs, etc.
Actif depuis 1998, le Collectif pour un Québec sans pauvreté regroupe 32 organisations nationales québécoises, populaires, communautaires, syndicales, religieuses, féministes, étudiantes, coopératives ainsi que des collectifs régionaux dans quinze régions du Québec. En novembre 2000, le Collectif déposait une proposition de loi pour l’élimination de la pauvreté au Québec, à la suite d’une consultation populaire pan-québécoise. Suite à ce largement mouvement populaire, l’Assemblée nationale a adopté la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale à l’unanimité, deux ans plus tard.
Renseignements: Solène Tanguay, responsable des communications,
Cellulaire: (418) 254-7238, [email protected]; www.pauvrete.qc.ca