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Communiqué

Montréal, le 14 novembre 2008 – Alors que le ministère des transports (MTQ) étudie différentes possibilités entourant la réfection de l’Échangeur Turcot, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), Équiterre, Greenpeace et le RESO pressent le maire Tremblay d’exiger une révision des scénarios proposés puisqu’ils vont à l’encontre des orientations du Plan de transport de la Ville de Montréal, soit la réduction de la dépendance automobile et la priorité aux transports collectifs.

En effet, aucun des scénarios envisagés jusqu’à présent par le MTQ ne prévoit la possibilité de réduire la circulation automobile ou de convertir une des voies de circulation actuelle en voie réservée aux transports collectifs, les deux priorités principales du Plan adopté à l’été 2008.

« Faire preuve de si peu de vision sur un projet d’une telle envergure, c’est une aberration, déplore André Porlier du CRE-Montréal. La circulation automobile passera de 280 000 véhicules à 310 000 véhicules par jour. Cette augmentation, en plus de générer une augmentation significative de la pollution atmosphérique dans les quartiers avoisinants, va à l’encontre de tous les objectifs de la Ville de Montréal et des efforts déployés par les sociétés de transport pour inverser cette tendance. »

S’il veut concrétiser sa volonté de prioriser le transport collectif et de défendre la qualité de vie des Montréalais, les groupes estiment que le maire Tremblay ne doit en aucun cas tolérer une augmentation de la capacité véhiculaire. On ne doit pas ajouter de voies de circulation mais plutôt exiger du gouvernement la conversion d’une voie de circulation actuelle pour le co-voiturage et le transport en commun. De cette façon, on augmente la mobilité des personnes dans le secteur sans contribuer à l’augmentation de la circulation automobile.

Les groupes rappellent que plusieurs projets de transports collectifs permettant de revoir à la baisse la capacité de l’échangeur Turcot sont prévus dans ce secteur, comme la navette ferroviaire vers l’aéroport Montréal-Trudeau et le système léger sur rail dans l’axe du pont Champlain. Le gouvernement doit en tenir compte.

« Ça prend une vision d’ensemble pour tirer le maximum de ce projet, estime Sidney Ribaux d’Équiterre. Nous avons une opportunité en or d’être cohérents avec tous les plans et politiques que nos élus ont adopté, que ce soit le Plan d’action sur les changements climatiques et la politique de transport collectif du gouvernement du Québec. »

« Le transport est responsable de 50% des émissions de gaz à effet de serre et contribue à l’augmentation du smog dans la région de Montréal. Il est inadmissible de cautionner des projets majeurs qui vont aggraver ce bilan désastreux », ajoute Arthur Sandborn de Greenpeace.

« Toute solution ou aménagement qui peut contribuer à réduire les nuisances de ce complexe autoroutier qui traverse des quartiers densément peuplés du Sud-Ouest doit être envisagé », conclut Pierre Morrissette, du RESO.

Rappelons que le gouvernement prévoit réaliser les travaux de réfection de l’échangeur Turcot de 1,5 milliards de dollars entre 2009 à 2015 et que les audiences du BAPE débuteraient en janvier 2009.


Renseignements

Leïla Copti, CRE-Montréal, 514.842.2890 x 226, cell 514.661.6134

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