Le Jeudi 11 septembre 2008
Le FRAPRU célèbre son trentième anniversaire
publié par Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)
Alors qu’à Toronto, on annonçait lundi un financement de plus de 100 millions de dollars pour réparer les logements sociaux de la ville, au Québec, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) célèbre ses trente ans. Dans le cadre de cet anniversaire, le FRAPRU lance aujourd’hui une brochure intitulée Dans la rue…depuis trente ans et pour longtemps, qui relate les faits marquants de son histoire.
Les luttes menées pour l’amélioration des conditions de logement ne datent pas d’hier. Durant les années 60 et 70, plusieurs opérations de rénovation urbaine ont entraîné la disparition de logements dans les quartiers populaires de plusieurs villes. Les comités de citoyens et de citoyennes qui se manifestaient contre ces démarches cherchaient à se doter d’un moyen pour se faire voir et surtout, faire entendre leur opposition. C’est de cette façon, en 1978, que le FRAPRU est venu au monde, agissant à titre de regroupement national à caractère revendicatif afin d’établir un rapport de forces avec l’État dans le but de donner une voix aux quartiers touchés par les problèmes de logement.
Le logement social : une priorité
Lors de son premier congrès, tenu en 1981, le FRAPRU a fait de la lutte pour le logement social sa priorité. Encore à ce jour, celle-ci est toujours au cœur des actions de l’organisation. En trente ans, on dénombre plusieurs interventions en faveur des HLM, des coopératives d’habitation et des logements gérés par des organismes à but non
lucratif. Parmi les plus médiatisées, on compte l’occupation en 2000 de l’Édifice Langevin où se trouvaient les bureaux de Jean Chrétien ainsi que le squat, en 2005, de Rideau Hall, résidence officielle de la gouverneure générale du Canada. Plus récemment, en juin dernier, le Camp des 4 Sans a rassemblé à Québec plus de 1300 manifestants et l’appui de plusieurs personnalités publiques comme l’auteur François Avard et la porte-parole de Québec solidaire Françoise David.
« Après toutes ses années de lutte, la plus grande fierté du FRAPRU est d’avoir fait du logement social un enjeu incontournable et d’avoir contribué à ce que tous les gouvernements qui se sont succédés à Québec, qu’ils soient libéraux ou péquistes, continuent à en financer, contrairement à ce qui se passe ailleurs au Canada », mentionne François Saillant, coordonnateur de l’organisme depuis 1979. Du même coup, il mentionne que le retrait du gouvernement fédéral du financement de nouveaux logements sociaux est l’une des plus grande défaite du FRAPRU. Le 15 septembre prochain, l’organisme déposera un rapport sur les torts causés au Québec par ce retrait qui date de
quinze ans.
Toujours à l’affût sur de multiples dossiers
En juin 2001, le FRAPRU réclamait déjà la mise en place de mesures d’urgence pour les centaines de familles qui allaient se retrouver à la rue en raison de la pénurie de logements un mois plus tard. Les autorités, qui avaient prévu un « 1er juillet comme les autres », ont dû se raviser et financer plusieurs mesures d’aide qui ont aidé des milliers de sans logis. Le FRAPRU s’est également impliqué contre la conversion des logements locatifs en condominiums, la saisie des chèques d’aide sociale dans les cas de non-paiement de loyer et les coupures dans les chèques d’allocation-logement.
Une grande fête pour ses 30 ans
Le FRAPRU organise une soirée spéciale pour fêter son trentième anniversaire d’existence le 13 novembre prochain. L’organisme invite toutes les personnes qui ont à cœur la lutte pour le droit au logement à venir célébrer pour l’occasion. C’est un rendez-vous, à 19 heures, à l’Union française, 429, Viger est, à Montréal.
Pour plus d’information sur la brochure Dans la rue… depuis trente ans et pour longtemps ou pour en savoir davantage sur les prochaines activités du FRAPRU, consultez le
www.frapru.qc.ca.
Les luttes menées pour l’amélioration des conditions de logement ne datent pas d’hier. Durant les années 60 et 70, plusieurs opérations de rénovation urbaine ont entraîné la disparition de logements dans les quartiers populaires de plusieurs villes. Les comités de citoyens et de citoyennes qui se manifestaient contre ces démarches cherchaient à se doter d’un moyen pour se faire voir et surtout, faire entendre leur opposition. C’est de cette façon, en 1978, que le FRAPRU est venu au monde, agissant à titre de regroupement national à caractère revendicatif afin d’établir un rapport de forces avec l’État dans le but de donner une voix aux quartiers touchés par les problèmes de logement.
Le logement social : une priorité
Lors de son premier congrès, tenu en 1981, le FRAPRU a fait de la lutte pour le logement social sa priorité. Encore à ce jour, celle-ci est toujours au cœur des actions de l’organisation. En trente ans, on dénombre plusieurs interventions en faveur des HLM, des coopératives d’habitation et des logements gérés par des organismes à but non
lucratif. Parmi les plus médiatisées, on compte l’occupation en 2000 de l’Édifice Langevin où se trouvaient les bureaux de Jean Chrétien ainsi que le squat, en 2005, de Rideau Hall, résidence officielle de la gouverneure générale du Canada. Plus récemment, en juin dernier, le Camp des 4 Sans a rassemblé à Québec plus de 1300 manifestants et l’appui de plusieurs personnalités publiques comme l’auteur François Avard et la porte-parole de Québec solidaire Françoise David.
« Après toutes ses années de lutte, la plus grande fierté du FRAPRU est d’avoir fait du logement social un enjeu incontournable et d’avoir contribué à ce que tous les gouvernements qui se sont succédés à Québec, qu’ils soient libéraux ou péquistes, continuent à en financer, contrairement à ce qui se passe ailleurs au Canada », mentionne François Saillant, coordonnateur de l’organisme depuis 1979. Du même coup, il mentionne que le retrait du gouvernement fédéral du financement de nouveaux logements sociaux est l’une des plus grande défaite du FRAPRU. Le 15 septembre prochain, l’organisme déposera un rapport sur les torts causés au Québec par ce retrait qui date de
quinze ans.
Toujours à l’affût sur de multiples dossiers
En juin 2001, le FRAPRU réclamait déjà la mise en place de mesures d’urgence pour les centaines de familles qui allaient se retrouver à la rue en raison de la pénurie de logements un mois plus tard. Les autorités, qui avaient prévu un « 1er juillet comme les autres », ont dû se raviser et financer plusieurs mesures d’aide qui ont aidé des milliers de sans logis. Le FRAPRU s’est également impliqué contre la conversion des logements locatifs en condominiums, la saisie des chèques d’aide sociale dans les cas de non-paiement de loyer et les coupures dans les chèques d’allocation-logement.
Une grande fête pour ses 30 ans
Le FRAPRU organise une soirée spéciale pour fêter son trentième anniversaire d’existence le 13 novembre prochain. L’organisme invite toutes les personnes qui ont à cœur la lutte pour le droit au logement à venir célébrer pour l’occasion. C’est un rendez-vous, à 19 heures, à l’Union française, 429, Viger est, à Montréal.
Pour plus d’information sur la brochure Dans la rue… depuis trente ans et pour longtemps ou pour en savoir davantage sur les prochaines activités du FRAPRU, consultez le
www.frapru.qc.ca.