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Communiqué

Novembre 1989 – 5675, rue Lafond. Une époque meurt, une autre naît : au moment où la chute du Mur de Berlin consacre la faillite du Bloc de l’Est, les célébrations du 40e du Carrefour communautaire confirment la maturité du centre. Le Carrefour communautaire de Rosemont l’Entre-Gens est désormais un outil reconnu par sa communauté et il active de multiples réseaux. Une équipe permanente de dix employés assure son fonctionnement et anime son rouage essentiel : ses quelque 160 bénévoles.

Une cinquantaine de groupes et d’organismes utilisent ses locaux et ses ressources pour tenir leurs activités. Le Carrefour prône le regroupement, on s’en doute, ainsi que l’action communautaire pour répondre aux grands défis que lui pose le quartier de Rosemont. Son équipe d’intervention auprès des adolescents œuvre à la prévention du décrochage scolaire, tient un café étudiant et des ateliers à l’école secondaire Louis-Hébert. Le Carrefour propose la création d’un lieu de rencontre pour jeunes qui deviendra, dans moins de trois ans, le Bunker.

Après sept années de fonctionnement, la Banque d’emplois constitue une grande réussite. Petits et grands ménages ou entretien de terrains constituent le gros des mandats donnés à de jeunes sans-emploi. On tente même une percée sur le marché de l’entretien d’édifices commerciaux. Pendant que d’autres actions font également progresser la condition féminine, le soutien psychologique, lui, contribue à atténuer le sentiment d’isolement des uns et des autres. Les corporations, de leurs côtés, n’ont jamais autant fait preuve d’autonomie.

Le Carrefour est partout ! En fait, il est si actif qu’il secoue un peu. Une certaine émulation anime même les organisations chargées de veiller au mieux-être des résidants de la communauté. Le directeur du Carrefour, Paul Cousineau, se dit, somme toute, pas vraiment fâché que les sports organisés relèvent maintenant de la Ville. Il y a tant d’autres besoins à satisfaire ! Si bien que dans le rapport d’activités du printemps 1990, celui-ci qualifie avec humour l’année écoulée de « sommet » : sommet du nombre des bénévoles, des participants et des locations, sommet de temps supplémentaires et de consommation de comprimés d’aspirines chez les employés, sommet du nombre des contrats qui transitent par la Banque d’emplois.

Ces faits attestent, selon Paul Cousineau, l’atteinte de la maturité par le « plus beau petit centre communautaire du monde ». Passé d’organisme de loisirs jeunesse, il y a dix ans à peine, à un centre communautaire enraciné dans son milieu, le Carrefour veille autant aux conditions de vie des individus qu’à la place du quartier dans la Ville de Montréal. Tout un accomplissement !

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