https://macommunaute.ca/bottin-des-organismes/bottin-des-organismes/?mc_regions=montreal&mc_thematiques=aide-ecoute

Tout le Québec

Sélectionnez une ville/municipalité

Sélectionnez une ville/municipalité

Communiqué

Le mont Royal a toujours été source de fierté pour les Montréalais mais aussi objet de convoitise. Plusieurs des grandes institutions qui sont venues s’installer sur la montagne et qui l’ont préservé d’un développement urbain dense jusqu’à son sommet connaissent aujourd’hui des développements fulgurants qui exigent de nouveaux bâtiments et agrandissements ou, quittent leurs installations, faute de moyens pour les garder et les entretenir.

Le projet de redéploiement du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) concerne toutes ces problématiques et plus encore car on y aborde aussi le très complexe sujet des services de santé au Québec, un sujet qui concerne tous les Québécois.

Ce sont des milliards de dollars provenant de fonds publics et privés qui seront investis au cours des prochaines années pour améliorer les services et les infrastructures.

Rappel des faits – L’Hôpital Général de Montréal et le CUSM

* En 2000, le CUSM démontrait que pour demeurer à l’avant-garde des soins de santé au 21esiècle et offrir les meilleurs soins à la communauté, il fallait réunir tous ses hôpitaux et services sur un seul site, facilement accessible et permettant la construction d’un bâtiment qui répondraient aux besoins des patients et des professionnels de la santé. Le site de la cour Glen est alors choisi pour accueillir le futur CUSM.

* En 2005, suite à la demande du Gouvernement du Québec de garder un hôpital au centre-ville, le CUSM revoit son programme et décide de développer le centre de traumatologie à l’Hôpital Général sur la montagne, créant ainsi une séparation des services et deux campus hospitaliers.

* Pour rencontrer les exigences d’un centre de traumatologie universitaire, des agrandissements et transformations substantiels doivent être faits à ce bâtiment des années 1950 qui a déjà l’allure d’un « géant » sur la montagne et qui est à l’étroit entre le parc du Mont-Royal au nord et un quartier résidentiel qui s’est densifié depuis 50 ans.

Le contexte du mont Royal a bien changé aussi depuis 1950. On ne permettrait plus aujourd’hui l’implantation sur la montagne d’un hôpital de cette dimension.

Pour limiter les développements et assurer que le mont Royal demeurera un site emblématique d’exception, le Conseil des Ministres a décrété le mont Royal « arrondissement historique et naturel » en 2005. Il s’apprête prochainement à autoriser l’agrandissement de l’Hôpital général sur la montagne. Faisons-nous les bons choix?

Des questions fondamentales doivent être soulevées avant que des milliards soient investis dans un projet qui va changer de façon irréversible le visage de la montagne sur son flanc sud.

* Est-ce que la transformation de l’Hôpital général, un bâtiment des années 1950, pourra véritablement rencontrer les exigences d’un centre de traumatologie universitaire du 21e siècle ?
* Les hôpitaux sont en évolution et en développement continuel. Que fera-t-on quand dans 15 ou 20 ans, les besoins exigeront plus d’espace sur le site de la montagne ? Est-ce que le centre de traumatologie pourra agrandir encore sur le mont Royal ou devra-t-on déménager au site Glen ? Aurons-nous alors sacrifié la montagne en 2008 pour une construction qui n’est possiblement que « transitoire » ?

* Dans le cas d’accidents graves, la survie des personnes dépend de la rapidité d’intervention, chaque instant compte. En raison de son emplacement sur la montagne au centre de la ville, l’Hôpital général est déjà difficile d’accès. En comparaison au site Glen qui est à proximité de voies rapides, est-ce plausible de croire que l’Hôpital général répondra aussi bien à cette exigence d’accessibilité qui est fondamentale pour un centre de traumatologie ?

* Actuellement, aucun héliport n’est prévu sur le site de l’Hôpital général. Est-ce que la qualité des soins visés et la rapidité d’intervention n’exigeront pas éventuellement que le centre de traumatologie du CUSM (qui dessert 56% du territoire québécois jusqu’à la Baie d’Ungava) ait les infrastructures nécessaires pour recevoir des accidentés graves par hélicoptère ?

Nous vous rappelons que l’Office de consultation publique de Montréal sur le projet se déroulera lundi soir prochain, le 9 juin, à 19h au 1550 rue Metcalfe et les citoyens sont invités à s’inscrire de manière à pouvoir poser leurs questions auprès de M. Henri Goulet au 514-872-8510.

À propos de l'organisme

Partagez sur votre réseau:

Devenez membre sur MaCommunaute.ca

Publiez du contenu et contribuez au développement de votre communauté!

Devenir membre