L’aide alimentaire à Montréal: de plus en plus une nécessité
En novembre 2007, l’Institut de la statistique du Québec affirmait que Montréal était la ville la plus pauvre. Et
pour cause : malgré une baisse de 3 % de l’utilisation de l’aide alimentaire au Québec en 2007, l’île de Montréal a connu une hausse de 2,5 % (BILAN-FAIM 2007, rapport sur la pauvreté de Moisson Montréal).
La JOURNEE NATIONALE CONTRE LA FAIM du 5 juin doit en être une de réflexion et d’actions pour les 110 000 Montréalais en difficulté, dont 33 000 enfants, qui frappent chaque mois à la porte d’un des 207 organismes communautaires approvisionnés par Moisson Montréal. «Avec la hausse du prix des produits de base (farine, pain, céréales, riz), bientôt de la viande et de l’augmentation constante du prix du pétrole, nous nous attendons à ce qu’il y ait une demande plus forte auprès des organismes d’aide alimentaire à Montréal», affirme Johanne Théroux, directrice générale de Moisson Montréal.
Plus de familles dans le besoin, moins de dons
Au nombre croissant de personnes qui peinent à nourrir leur famille s’ajoute une diminution des dons de nourriture pour les banques alimentaires. «Avec la hausse du prix des ingrédients nécessaires à leurs produits, les entreprises porteront une attention plus pointue à la production de leurs aliments. Des approvisionnements rationalisés, moins d’erreurs d’étiquetage et donc moins de surplus entraîneront moins de dons d’aliments pour les banques alimentaires», de souligner Mme Théroux.
Un livre porteur d’espoir et de solutions
Malgré ce portrait alarmant, Moisson Montréal a voulu rassembler dans un livre d’or des réflexions et des pistes de solutions sur les enjeux liés à l’alimentation et à la pauvreté pour la JOURNEE NATIONALE CONTRE LA FAIM. Ce recueil a été remis à M. Alan DeSousa, maire de Saint-Laurent, afin que des engagements soient pris quant au développement de solutions durables aux problèmes de la faim.
«Avec ce livre d’or, Moisson Montréal nous force à ouvrir les yeux et à nous pencher sur les problématiques de la faim et de l’insuffisance alimentaire. Nous ne pouvons pas faire semblant d’ignorer que ces problématiques touchent des citoyens dans toutes les communautés, même celles qu’on dit mieux nanties. Je reçois donc ce livre d’or au nom de mes concitoyens et concitoyennes en réitérant à Moisson Montréal mon soutien et mes encouragements», a déclaré M. DeSousa.
Matière à réflexion
Le livre d’or de Moisson Montréal se veut inspirant et rassembleur pour toute la communauté montréalaise. En voici quelques extraits qui portent matière à réflexion en cette JOURNEE NATIONALE CONTRE LA FAIM.
«Nous avons su générer l’abondance mais nous n’avons pas su la gérer. Que cesse le gaspillage… que commence le partage.»
«La pauvreté n’est pas une tare, ni une maladie, ni héréditaire. Elle est le résultat d’une situation bien souvent imprévisible et dans aucun cas souhaitée et planifiée !»
«Les représentants de tous les paliers gouvernementaux devraient redonner la fierté aux personnes qui ont recours aux banques alimentaires en les considérant comme des citoyens à part entière.»
«L’entraide universelle serait selon moi un moyen efficace pour contrer la pauvreté. Partager ses richesses devrait être une obligation et non un choix.»
«La nourriture ne nourrit pas seulement le corps. Elle nourrit aussi l’esprit, le cerveau et l’âme. Elle réunit les gens et brise les barrières de culture, de genre et de classe sociale.»
A propos de Moisson Montréal
Moisson Montréal récupère et distribue gratuitement denrées et produits essentiels tout au long de l’année à des organismes communautaires de l’île de Montréal. Elle vise à sensibiliser la population et les autorités concernées à la problématique de la faim et de la pauvreté. En distribuant mensuellement 720 000 kilos de denrées, Moisson Montréal constitue la plus grande banque alimentaire au Canada.
Renseignements:
Sophie Labelle,
Responsable des communications,
(514) 344-4494, Cell.: (514) 260-3770,
[email protected],
www.moissonmontreal.org
En novembre 2007, l’Institut de la statistique du Québec affirmait que Montréal était la ville la plus pauvre. Et
pour cause : malgré une baisse de 3 % de l’utilisation de l’aide alimentaire au Québec en 2007, l’île de Montréal a connu une hausse de 2,5 % (BILAN-FAIM 2007, rapport sur la pauvreté de Moisson Montréal).
La JOURNEE NATIONALE CONTRE LA FAIM du 5 juin doit en être une de réflexion et d’actions pour les 110 000 Montréalais en difficulté, dont 33 000 enfants, qui frappent chaque mois à la porte d’un des 207 organismes communautaires approvisionnés par Moisson Montréal. «Avec la hausse du prix des produits de base (farine, pain, céréales, riz), bientôt de la viande et de l’augmentation constante du prix du pétrole, nous nous attendons à ce qu’il y ait une demande plus forte auprès des organismes d’aide alimentaire à Montréal», affirme Johanne Théroux, directrice générale de Moisson Montréal.
Plus de familles dans le besoin, moins de dons
Au nombre croissant de personnes qui peinent à nourrir leur famille s’ajoute une diminution des dons de nourriture pour les banques alimentaires. «Avec la hausse du prix des ingrédients nécessaires à leurs produits, les entreprises porteront une attention plus pointue à la production de leurs aliments. Des approvisionnements rationalisés, moins d’erreurs d’étiquetage et donc moins de surplus entraîneront moins de dons d’aliments pour les banques alimentaires», de souligner Mme Théroux.
Un livre porteur d’espoir et de solutions
Malgré ce portrait alarmant, Moisson Montréal a voulu rassembler dans un livre d’or des réflexions et des pistes de solutions sur les enjeux liés à l’alimentation et à la pauvreté pour la JOURNEE NATIONALE CONTRE LA FAIM. Ce recueil a été remis à M. Alan DeSousa, maire de Saint-Laurent, afin que des engagements soient pris quant au développement de solutions durables aux problèmes de la faim.
«Avec ce livre d’or, Moisson Montréal nous force à ouvrir les yeux et à nous pencher sur les problématiques de la faim et de l’insuffisance alimentaire. Nous ne pouvons pas faire semblant d’ignorer que ces problématiques touchent des citoyens dans toutes les communautés, même celles qu’on dit mieux nanties. Je reçois donc ce livre d’or au nom de mes concitoyens et concitoyennes en réitérant à Moisson Montréal mon soutien et mes encouragements», a déclaré M. DeSousa.
Matière à réflexion
Le livre d’or de Moisson Montréal se veut inspirant et rassembleur pour toute la communauté montréalaise. En voici quelques extraits qui portent matière à réflexion en cette JOURNEE NATIONALE CONTRE LA FAIM.
«Nous avons su générer l’abondance mais nous n’avons pas su la gérer. Que cesse le gaspillage… que commence le partage.»
«La pauvreté n’est pas une tare, ni une maladie, ni héréditaire. Elle est le résultat d’une situation bien souvent imprévisible et dans aucun cas souhaitée et planifiée !»
«Les représentants de tous les paliers gouvernementaux devraient redonner la fierté aux personnes qui ont recours aux banques alimentaires en les considérant comme des citoyens à part entière.»
«L’entraide universelle serait selon moi un moyen efficace pour contrer la pauvreté. Partager ses richesses devrait être une obligation et non un choix.»
«La nourriture ne nourrit pas seulement le corps. Elle nourrit aussi l’esprit, le cerveau et l’âme. Elle réunit les gens et brise les barrières de culture, de genre et de classe sociale.»
A propos de Moisson Montréal
Moisson Montréal récupère et distribue gratuitement denrées et produits essentiels tout au long de l’année à des organismes communautaires de l’île de Montréal. Elle vise à sensibiliser la population et les autorités concernées à la problématique de la faim et de la pauvreté. En distribuant mensuellement 720 000 kilos de denrées, Moisson Montréal constitue la plus grande banque alimentaire au Canada.
Renseignements:
Sophie Labelle,
Responsable des communications,
(514) 344-4494, Cell.: (514) 260-3770,
[email protected],
www.moissonmontreal.org