Le Mardi 27 mai 2008
Contrer l’isolement social chez les aînés
publié par Service de police de la Ville de Montréal – Poste de quartier 44
Tout le monde est mis à partie dans le quartier Rosemont : un véritable partenariat
C’est aujourd’hui qu’un projet local innovateur pour la clientèle aînée a été lancé à la résidence HNA dans le quartier Rosemont. Un projet qui cible tellement bien les besoins des aînés que nombre de partenaires ont tenu à s’y joindre. Les fruits du projet sont le résultat notamment d’une implication considérable du poste de quartier 44 du Service de police de la Ville de Montréal en plus d’un énorme investissement des gens du milieu, des partenaires tant commerciaux que communautaires, sans qui un tel projet n’aurait pu voir le jour. C’est ainsi que monsieur Alain Bourdages, commandant du poste de quartier 44 du Service de police de la Ville de Montréal, madame Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés, monsieur Claude Dauphin, vice-président du comité exécutif et président de la Commission de la sécurité publique, monsieur André Lavallée, maire de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, monsieur Jacques Brosseau, directeur du Carrefour Montrose, et madame Reine Legros, une citoyenne engagée depuis 25 ans dans son milieu, ont lancé officiellement le projet «Contrer l’isolement social chez les aînés».
La naissance de ce projet dans le quartier Rosemont n’est pas le fruit du hasard. Une bonne partie de la population aînée s’y trouve, près de 19 %, un pourcentage plus élevé que la moyenne montréalaise. De surcroît, c’est le quartier où l’on retrouve le plus haut pourcentage de gens âgés vivant seuls avec 44 % comparativement à 35 % pour l’ensemble de Montréal.
Contrer l’isolement
L’objectif d’un tel projet est d’aider les personnes âgées à sortir de leur solitude et de ne pas hésiter à demander de l’aide. Bien souvent les aînés connaissent peu les ressources dans leur communauté, particulièrement lorsqu’ils sont isolés. Plusieurs personnes âgées sont victimes de différentes formes d’abus, que
ce soit financier, physique, sexuel, psychologique ou encore, victimes de négligence. Trop souvent, elles hésitent à dénoncer par crainte de représailles, par honte ou encore en raison de la complexité du système
judiciaire. «Le programme de prévention lancé aujourd’hui par le Service de police de la Ville de Montréal et ses partenaires répond aux demandes faites par les aînés et leurs proches lors de la consultation publique sur leurs conditions de vie. Il s’agit d’une excellente initiative qui permettra d’accroître la sécurité du quartier Rosemont et d’inciter les aînés à dénoncer les abus commis à leur égard, ce qui contribuera par le fait même à briser leur isolement. Le programme aura non seulement des incidences positives pour les aînés, mais également pour toute la communauté», a déclaré la ministre.
Une mobilisation des gens du milieu extraordinaire !
Le projet fait en sorte que des cadets policiers, des policiers, des agents du milieu sont allés sur le terrain, là où se trouvent les personnes âgées pour informer celles qui sont seules des ressources existantes dans le
quartier. Ces dernières se sont vu remettre le numéro d’un intervenant du milieu, qui peut les orienter vers les bonnes ressources… parce que des ressources dans le quartier Rosemont, il y en a. La preuve ? Un nombre impressionnant d’organismes communautaires ont embarqué dans le projet : le Centre de santé et services sociaux Lucille-Teasdale, le carrefour Montrose, de même que son travailleur de milieu Yvon Cléroux, la table de concertation Vivre et vieillir de Rosemont, Tandem, le CDC (la Corporation de développement communautaire) de même que l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie. Tous les commerçants du secteur ont également été approchés et sensibilisés à la cause aînée. Dépanneurs du coin, salons de coiffure, salles de bingo, églises, tous ont été rencontrés et disposent de cartons d’information à remettre à leur clientèle aînée. Les grandes bannières commerciales du quartier croient aussi à l’importance, à l’urgence du projet : Jean Coutu, Unipharm, Uniprix, Familiprix, Pharmaprix, Proxim, Brunet, Desjardins, Banque TD Canada Trust,
Banque Laurentienne, Banque de Montréal, Provigo, Loblaws, IGA, Métro, les dépanneurs Couche-Tard et le Laboratoire orthopédique Médicus.
«Notre administration salue la mise sur pied de cette excellente initiative qui contribuera à maintenir ou à accroître le sentiment de sécurité auprès d’une clientèle particulièrement vulnérable, nos aînés. Je veux aussi
souligner la qualité de l’implication des partenaires et des citoyens qui assureront le succès de ce projet. Je leur souhaite tout le succès qu’ils méritent», a souligné M. Dauphin.
«Je tiens à souligner l’accomplissement du Carrefour communautaire Montrose et de son comité Vivre et vieillir à Rosemont, formé de représentants du CLSC, de Tandem Rosemont-La Petite-Patrie et de l’arrondissement, dans la concrétisation de ce projet unique. L’engagement bénévole de ses membres, et en particulier celui de madame Reine Legros, est exemplaire. Je suis persuadé que ce projet rayonnera bientôt dans tout l’arrondissement, car il apporte des réponses concrètes à des besoins réels bien identifiés chez nos aînés», a
déclaré le maire de l’arrondissement.
Monsieur Jacques Brosseau, pour sa part, a insisté sur l’importante place qui revient à nos aînés dans la société : «Notre leitmotiv a toujours été l’action par et pour les aînés. Notre défi est d’en rejoindre le maximum afin de les inciter à reprendre une part active dans la communauté. Leur expertise est une richesse que nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller. Leurs connaissances sont un trésor à transmettre aux autres générations.»
Dans cette même perspective et afin de faire en sorte que les aînés du quartier soient épanouis et entourés des ressources adaptées à leurs besoins, «nous avons entrepris une démarche de dépistages des aînés qui vivent seuls, des aînés qui ne sont pas entrés dans le système, de dire le commandant Bourdages. Nous avons fait une tournée de tous les endroits qu’ils peuvent fréquenter. Avec la collaboration des nombreux partenaires, nous nous sommes donné les moyens d’aider les aînés de notre quartier».
«L’isolement des personnes âgées est déplorable. Plusieurs se trouvent sous le seuil de la pauvreté, dans des logements insalubres, mal chauffés, mal éclairés. Ils ignorent tous les services dont ils pourraient bénéficier. Tout le monde a droit à sa place dans la société, a fait valoir Mme Reine Legros, et je veux que nos aînés participent à la vie du quartier. Notre projet «Contrer l’isolement social chez les aînés» fait de cette cause une priorité».
Renseignements: Lissia De Bellefeuille, Module des relations médias,
Service de police de la Ville de Montréal, (514) 280-2015; Source: Division
des communications
C’est aujourd’hui qu’un projet local innovateur pour la clientèle aînée a été lancé à la résidence HNA dans le quartier Rosemont. Un projet qui cible tellement bien les besoins des aînés que nombre de partenaires ont tenu à s’y joindre. Les fruits du projet sont le résultat notamment d’une implication considérable du poste de quartier 44 du Service de police de la Ville de Montréal en plus d’un énorme investissement des gens du milieu, des partenaires tant commerciaux que communautaires, sans qui un tel projet n’aurait pu voir le jour. C’est ainsi que monsieur Alain Bourdages, commandant du poste de quartier 44 du Service de police de la Ville de Montréal, madame Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés, monsieur Claude Dauphin, vice-président du comité exécutif et président de la Commission de la sécurité publique, monsieur André Lavallée, maire de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, monsieur Jacques Brosseau, directeur du Carrefour Montrose, et madame Reine Legros, une citoyenne engagée depuis 25 ans dans son milieu, ont lancé officiellement le projet «Contrer l’isolement social chez les aînés».
La naissance de ce projet dans le quartier Rosemont n’est pas le fruit du hasard. Une bonne partie de la population aînée s’y trouve, près de 19 %, un pourcentage plus élevé que la moyenne montréalaise. De surcroît, c’est le quartier où l’on retrouve le plus haut pourcentage de gens âgés vivant seuls avec 44 % comparativement à 35 % pour l’ensemble de Montréal.
Contrer l’isolement
L’objectif d’un tel projet est d’aider les personnes âgées à sortir de leur solitude et de ne pas hésiter à demander de l’aide. Bien souvent les aînés connaissent peu les ressources dans leur communauté, particulièrement lorsqu’ils sont isolés. Plusieurs personnes âgées sont victimes de différentes formes d’abus, que
ce soit financier, physique, sexuel, psychologique ou encore, victimes de négligence. Trop souvent, elles hésitent à dénoncer par crainte de représailles, par honte ou encore en raison de la complexité du système
judiciaire. «Le programme de prévention lancé aujourd’hui par le Service de police de la Ville de Montréal et ses partenaires répond aux demandes faites par les aînés et leurs proches lors de la consultation publique sur leurs conditions de vie. Il s’agit d’une excellente initiative qui permettra d’accroître la sécurité du quartier Rosemont et d’inciter les aînés à dénoncer les abus commis à leur égard, ce qui contribuera par le fait même à briser leur isolement. Le programme aura non seulement des incidences positives pour les aînés, mais également pour toute la communauté», a déclaré la ministre.
Une mobilisation des gens du milieu extraordinaire !
Le projet fait en sorte que des cadets policiers, des policiers, des agents du milieu sont allés sur le terrain, là où se trouvent les personnes âgées pour informer celles qui sont seules des ressources existantes dans le
quartier. Ces dernières se sont vu remettre le numéro d’un intervenant du milieu, qui peut les orienter vers les bonnes ressources… parce que des ressources dans le quartier Rosemont, il y en a. La preuve ? Un nombre impressionnant d’organismes communautaires ont embarqué dans le projet : le Centre de santé et services sociaux Lucille-Teasdale, le carrefour Montrose, de même que son travailleur de milieu Yvon Cléroux, la table de concertation Vivre et vieillir de Rosemont, Tandem, le CDC (la Corporation de développement communautaire) de même que l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie. Tous les commerçants du secteur ont également été approchés et sensibilisés à la cause aînée. Dépanneurs du coin, salons de coiffure, salles de bingo, églises, tous ont été rencontrés et disposent de cartons d’information à remettre à leur clientèle aînée. Les grandes bannières commerciales du quartier croient aussi à l’importance, à l’urgence du projet : Jean Coutu, Unipharm, Uniprix, Familiprix, Pharmaprix, Proxim, Brunet, Desjardins, Banque TD Canada Trust,
Banque Laurentienne, Banque de Montréal, Provigo, Loblaws, IGA, Métro, les dépanneurs Couche-Tard et le Laboratoire orthopédique Médicus.
«Notre administration salue la mise sur pied de cette excellente initiative qui contribuera à maintenir ou à accroître le sentiment de sécurité auprès d’une clientèle particulièrement vulnérable, nos aînés. Je veux aussi
souligner la qualité de l’implication des partenaires et des citoyens qui assureront le succès de ce projet. Je leur souhaite tout le succès qu’ils méritent», a souligné M. Dauphin.
«Je tiens à souligner l’accomplissement du Carrefour communautaire Montrose et de son comité Vivre et vieillir à Rosemont, formé de représentants du CLSC, de Tandem Rosemont-La Petite-Patrie et de l’arrondissement, dans la concrétisation de ce projet unique. L’engagement bénévole de ses membres, et en particulier celui de madame Reine Legros, est exemplaire. Je suis persuadé que ce projet rayonnera bientôt dans tout l’arrondissement, car il apporte des réponses concrètes à des besoins réels bien identifiés chez nos aînés», a
déclaré le maire de l’arrondissement.
Monsieur Jacques Brosseau, pour sa part, a insisté sur l’importante place qui revient à nos aînés dans la société : «Notre leitmotiv a toujours été l’action par et pour les aînés. Notre défi est d’en rejoindre le maximum afin de les inciter à reprendre une part active dans la communauté. Leur expertise est une richesse que nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller. Leurs connaissances sont un trésor à transmettre aux autres générations.»
Dans cette même perspective et afin de faire en sorte que les aînés du quartier soient épanouis et entourés des ressources adaptées à leurs besoins, «nous avons entrepris une démarche de dépistages des aînés qui vivent seuls, des aînés qui ne sont pas entrés dans le système, de dire le commandant Bourdages. Nous avons fait une tournée de tous les endroits qu’ils peuvent fréquenter. Avec la collaboration des nombreux partenaires, nous nous sommes donné les moyens d’aider les aînés de notre quartier».
«L’isolement des personnes âgées est déplorable. Plusieurs se trouvent sous le seuil de la pauvreté, dans des logements insalubres, mal chauffés, mal éclairés. Ils ignorent tous les services dont ils pourraient bénéficier. Tout le monde a droit à sa place dans la société, a fait valoir Mme Reine Legros, et je veux que nos aînés participent à la vie du quartier. Notre projet «Contrer l’isolement social chez les aînés» fait de cette cause une priorité».
Renseignements: Lissia De Bellefeuille, Module des relations médias,
Service de police de la Ville de Montréal, (514) 280-2015; Source: Division
des communications