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Communiqué

Selon Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, le plan de développement soumis à la consultation publique est certainement très beau et très léché, mais il s’apparente davantage à un exercice de « greenwashing »1 qu’à la mise en route d’une démarche collective réelle pour améliorer la protection de la montagne.

« Le Plan de protection et de mise en valeur du Mont-Royal présente un inventaire et des principes généraux, mais ne contient aucun plan d’action, aucun calendrier, aucune structure opérationnelle et aucun budget ! Le message de l’administration Tremblay est clair : il faudra laisser les propriétaires fonciers et les forces du marché décider de l’avenir du Mont-Royal, cet objet de fierté pour toutes les Montréalaises et Montréalais », explique Richard Bergeron.

Le chef de Projet Montréal trouve la situation d’autant plus déplorable que de grands espoirs ont été entretenus par la Table de concertation du Mont-Royal. Pendant plus de trois ans, des représentants de tous les acteurs présents sur la Montagne ont discuté des problèmes communs et des intérêts particuliers de développement. « Où est donc passée cette dynamique ? Qu’est-il devenu des amorces de projets collectifs ? », questionne Richard Bergeron.

Une occasion ratée
Selon le candidat à la mairie de Montréal, l’administration montréalaise a été incapable de profiter de ce contexte extrêmement favorable pour participer à la mise en place d’une structure associative permettant à la fois d’aborder l’ensemble des problèmes de la Montagne et de participer à leur solution.

Projet Montréal s’engage à recréer les conditions favorables pour trouver une solution globale aux problèmes de développement et de protection du Mont-Royal dès son arrivée au pouvoir. « Le développement des institutions et la protection de la Montagne sont des objectifs intimement liés et doivent donc être abordés de front. Pour ce faire, nous soutiendrons activement une démarche visant à réunir les acteurs et les ayants droits, dont la Ville elle-même, dans une organisation indépendante de la Ville. Une administration Projet Montréal aidera à l’émergence d’une telle organisation tout en conservant un rôle de vigile. C’est une piste de solution dynamique, moderne et responsable pour la protection de cette Montagne que nous chérissons tous », conclut Richard Bergeron.
Richard Bergeron, chef de projet Montréal, est docteur en urbanisme.


1 Le « greenwashing » est un procédé de marketing utilisé par une organisation dans le but de donner à l’opinion publique une image écologique responsable, alors que davantage d’argent a été investi en publicité qu’en retombées réelles pour l’environnement.

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