«Il est de la nature même de la liberté d’expression de déranger et de choquer et on ne peut la restreindre simplement parce que l’opinion ou la conduite ne rencontre pas l’approbation de certaines personnes», ajoute le président de la Ligue.
«Si des actes illégaux sont commis lors d’actions militantes, des recours sont déjà prévus sans qu’il soit nécessaire de restreindre les droits et libertés. L’injonction obtenue par l’UQAM est en quelque sorte une forme de détournement de l’appareil judiciaire», conclut M. Peschard.
Fondée à Montréal en 1963, la Ligue des droits et libertés est un organisme indépendant et non-partisan qui défend et fait la promotion de tous les droits proclamés dans la Charte internationale des droits de l’homme. Elle est affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).
Pour informations : André Trépanier, chargé des communications, 514-715-7727 (cellulaire) ou 514-849-7717 poste 424.