Le Lundi 19 février 2007
Débat sur le financement de la Ville de Montréal
publié par Projet Montréal
Montréal, le 19 février 2007 – Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a dévoilé aujourd’hui en conférence de presse les grands axes fiscaux et les modes de financement de plusieurs projets d’envergure que son administration mettrait en place après son élection à la mairie de Montréal. Outre le projet de nouveau tramway, annoncé le 3 février dernier, une administration Projet Montréal s’engage à diminuer le prix de la CAM à 40$, à augmenter de 150 M$ par an la contribution de la Ville à la Société de transport de Montréal, ce qui lui permettra d’absorber la forte croissance prévue de l’achalandage, et à mettre en place, dès janvier 2010, un ambitieux programme d’accès à la propriété pour les jeunes couples et les familles afin de renverser l’exode vers les banlieues qui a cours en ce moment.
Cibler les automobilistes pour mieux attirer les couples et les familles
Le nouveau tramway et la réduction du coût de la CAM, deux mesures dont le coût est évalué à 350 millions par année, seront financés à même les revenus existants. Pour financer ses autres mesures phares, Projet Montréal misera sur des tarifs ciblés sur le transport automobile, comprenant des péages d’accès à l’Île de Montréal ainsi qu’une taxe progressive au stationnement qui couvrirait l’ensemble du territoire montréalais. « Notre but est de ne pas pénaliser indûment le centre-ville et de répartir les coûts. Nous implanterons des mesures qui auront un impact véritablement régional, qui augmenteront la qualité du tissu urbain, qui renforceront l’économie métropolitaine et qui aideront Montréal à lutter contre les émissions de gaz à effets de serre. C’est une stratégie globale », a souligné Richard Bergeron.
Ces mesures fiscales permettront d’aller chercher 500 millions de dollars annuellement, dont la moitié (250 millions) servira à mettre en place le programme d’accès à la propriété. « Montréal doit re-attirer la classe moyenne, a souligné le chef de Projet Montréal. Il faut combler l’écart de prix des habitations entre la ville centre et les banlieues afin de garder les couples et les jeunes familles sur le territoire montréalais. À terme, cette mesure donnera un nouveau souffle à la métropole en plus d’assurer sa richesse foncière. »
Réfutation du « scénario catastrophe » de Gérald Tremblay
Richard Bergeron a aussi profité de la rencontre avec les médias pour dénoncer « la gestion émotive » que Gérald Tremblay pratique à l’heure actuelle à la mairie. Selon le chef de Projet Montréal, les états financiers démontrent que la Ville a amplement les moyens de fournir des services de qualité à ses citoyens. « L’argent est là, mais il est mal dépensé. Non seulement Montréal a les revenus nécessaires pour assurer les services actuels, mais en récupérant les sommes gaspillées et en mettant fin aux dédoublements, nous pourrions sauver au bas mot 100 millions. Il n’y a donc aucune raison de crier à la catastrophe et de semer la panique comme le fait Gérald Tremblay en ce moment », a dénoncé Richard Bergeron.
Projet Montréal est un parti municipal populaire, financé, contrôlé et orienté par sa base, dans une démarche de démocratie participative. Ses membres proposent à la population montréalaise de se réunir autour d’un projet de développement urbain équitable, durable et enthousiasmant visant à construire l’avenir de Montréal.