https://macommunaute.ca/bottin-des-organismes/bottin-des-organismes/?mc_regions=montreal&mc_thematiques=aide-ecoute

Tout le Québec

Sélectionnez une ville/municipalité

Sélectionnez une ville/municipalité

Communiqué



Montréal, le 9 janvier 2007- Au moment où s’amorce la période annuelle de renouvellement des baux en vue du 1er juillet, 4100 familles et personnes à très faible revenu, dont plus de 3000 de Montréal, ne savent toujours pas si elles perdront ou conserveront le supplément au loyer d’urgence que le gouvernement québécois leur avait accordé parce qu’elles étaient sans logis. Le Front d’action populaire en réaménagement urbain presse donc le gouvernement Charest de mettre fin à cette incertitude en annonçant sans autre délai la prolongation de l’aide financière dont le montant moyen est de 400 $ par mois.

Le FRAPRU précise que le supplément au loyer d’urgence a été instauré à l’été 2001 au moment où une sévère pénurie de logements locatifs commençait à sévir à travers le Québec. Le gouvernement québécois s’est depuis servi de ce programme autour de chaque 1er juillet pour venir en aide à des sans logis supplémentaires. A chaque année, le gouvernement a aussi accepté de prolonger le supplément au loyer des ménages qui le recevaient déjà, même si cette aide devait initialement être d’une durée limitée à un an. Selon le FRAPRU, le gouvernement n’y a cependant jamais consenti sans se faire au préalable tirer l’oreille.

L’organisme estime que la bataille s’annonce encore plus dure, cette fois. Les récentes données sur le logement locatif semblent en effet démontrer que la pénurie qui avait justifié l’instauration du programme d’urgence semble aujourd’hui terminée. Le FRAPRU met le gouvernement en garde contre une telle interprétation. Il rappelle que la pénurie sévit toujours dans plusieurs villes comme Québec ou Sherbrooke où plusieurs ménages reçoivent du supplément au loyer d’urgence. Il ajoute que, même si la situation semble meilleure, dans des villes comme Montréal, Gatineau, Longueuil ou Laval, les appartements à bas loyer y sont plus rares que jamais, en particulier pour les familles. À Gatineau, par exemple, le taux de logements inoccupés est de 0 % pour les logements de trois chambres à coucher et plus dont le loyer est inférieur à 600 $ par mois.

Le FRAPRU admet que le gouvernement québécois a posé un geste positif récemment, en modifiant son règlement d’attribution des logements à loyer modique pour permettre aux 4100 ménages concernés d’avoir plus facilement accès à un logement dans un HLM existant. Il doute cependant que l’ensemble de ces ménages soit rapidement replacé dans un logement social permanent; il réclame donc que le gouvernement s’engage à prolonger le supplément au loyer d’urgence de ces ménages, tant et aussi longtemps que ce ne sera pas le cas.

L’organisme ajoute que les ménages concernés doivent savoir le plus rapidement possible ce qui les attend, compte tenu qu’ils commencent à recevoir leur avis d’augmentation de loyer pour le 1er juillet et qu’ils n’ont, comme les autres locataires, qu’un mois, pour y répondre.

D’après les chiffres dont dispose le FRAPRU, la prolongation du supplément au loyer entraînerait des coûts de moins de 20 millions $ par année.

À propos de l'organisme

Partagez sur votre réseau:

Devenez membre sur MaCommunaute.ca

Publiez du contenu et contribuez au développement de votre communauté!

Devenir membre