Tout le Québec

Sélectionnez une ville/municipalité

Sélectionnez une ville/municipalité

Communiqué



Montréal, le 16 octobre 2006 – Le Front d’action populaire en réaménagement urbain se dit alarmé des rumeurs de privatisation prochaine de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Même si le ministre des Finances, Jim Flaherty, s’est empressé de nier ces rumeurs, le FRAPRU craint qu’il n’y ait pas de fumée sans feu.

L’organisme estime que les problèmes de logement sont trop dramatiques pour permettre que le palier de gouvernement ayant les moyens financiers les plus importants se lave les mains de ses responsabilités en ce domaine. Il rappelle qu’en mai dernier, un comité de l’ONU a au contraire demandé à tous les paliers de gouvernements « de considérer la lutte contre le phénomène des sans-abri et l’insuffisance de logements comme une situation d’urgence nationale ». Le FRAPRU précise que, selon les données mêmes de la SCHL, 1 484 000 ménages canadiens ont des besoins impérieux de logement, dont 351 800 au Québec. Le gouvernement fédéral évalue par ailleurs à 150 000 le nombre de personnes sans-abri.

Selon le FRAPRU, au lieu de se débarrasser de ses activités commerciales extrêmement lucratives au profit du privé, le gouvernement fédéral devrait s’en servir pour financer des interventions en logement social, comme le propose le projet de loi C-285 présenté par le Bloc québécois en mai dernier. En 2005, la SCHL a réalisé des bénéfices nets de 1 milliard $. Ces surplus accumulés atteignent maintenant 4,4 milliards $ et prévoit que ceux-ci atteindront pas moins de 9,6 milliards $ en 2006.

À propos de l'organisme

Partagez sur votre réseau:

Devenez membre sur MaCommunaute.ca

Publiez du contenu et contribuez au développement de votre communauté!

Devenir membre