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Communiqué



Montréal – Les groupes intervenant auprès des personnes itinérantes demandent que l’Agence de la Santé et des Services sociaux de Montréal prenne en considération leurs besoins criants de financement, et ce dès cette année. Pour appuyer leur demande, ils ont tenu un rassemblement devant l’Agence ce mardi 19 juin à 17 heures.

Il y ont interpellé les membres du conseil d’administration, qui se réunissaient à 18 h, sur les besoins urgents des groupes en itinérance ainsi que les conséquences du sous financement.

57 groupes membres du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) reçoivent un peu plus de 13 millions du Ministère de la Santé et Services sociaux (MSSS) via le Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), un programme de financement à la mission globale des organismes. Cependant, une enquête auprès des membres du RAPSIM démontre que les groupes en itinérance ont besoin de 7 millions $ supplémentaires pour pouvoir accomplir adéquatement leur mission. (L’enquête est disponible au www.rapsim.org)

Lorsqu’ils sont victimes de sous financement, il devient très difficile pour les organismes de répondre adéquatement aux besoins exprimés par les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. « Les groupes se retrouvent donc trop souvent contraints à offrir des services incomplets et doivent vivre avec un grand roulement de personnel (dû notamment aux bas salaires), ce qui empiète également sur la qualité des services offerts. Par conséquent, les groupes aident moins bien moins de personnes », indique Pierre Gaudreau, coordonnateur du RAPSIM.

Dans un contexte où le budget accordé à la Santé est sans précédent, le RAPSIM demande que l’Agence reconnaisse les besoins exprimés par les groupes en itinérance et qu’elle y réponde en élaborant un plan de redressement échelonné sur plusieurs années.

Dès cette année, l’Agence aurait les moyens de répondre en partie aux demandes des groupes via les argents de développement qu’elle a reçu du MSSS. Toujours selon Pierre Gaudreau, « la reconnaissance du travail qui est mené auprès de personnes itinérantes ou à risque de le devenir doit passer par un financement adéquat de leur mission».

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