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Communiqué



Montréal, le 16 août 2006 – Du 17 au 19 août 2006, au Sheraton Laval, aura lieu le quarantième congrès provincial annuel de l’Afeas (Association féminine d’éducation et d’action sociale) marquant les 40 ans d’existence de cet organisme qui compte plus de 13 000 Québécoises regroupées dans douze régions du Québec. Ce congrès déterminera les grandes orientations de l’Association pour les années à venir. Pour la deuxième année consécutive, près de cinquante kiosques présentant des créations artisanales, des produits du terroir et des services ciblés aux femmes seront ouverts au public.

Pratiquant un « féminisme social égalitaire », l’Afeas vise à ce que les femmes deviennent des sujets de droit à part entière et que soient modifiés toutes les lois et tous les codes qui entretiennent les inégalités entre les femmes et les hommes encore persistantes dans notre société.

Bien que les conditions des femmes aient beaucoup évolué depuis les débuts de l’Afeas en 1966, ses revendications actuelles démontrent que même en 2006, des actions concrètes peuvent être posées pour donner davantage d’autonomie et de liberté aux femmes dans la société.

Par exemple, depuis 2004, l’Afeas fait des démarches pour que soit élargi le nouveau le Régime québécois d’assurance parentale, afin d’y inclure une prestation pour les mères et les pères présentement exclus du régime parce que leur revenu, dans l’année précédant la naissance ou l’adoption d’un enfant, a été inférieur à 2 000 $ ou nul. Elle revendique aussi une prestation pour les aidantes et les aidants qui se retirent temporairement du marché du travail pour prendre soin d’un proche malade âgé ou handicapé. Ces revendications sont au centre de la mobilisation de l’Afeas pour la reconnaissance du travail invisible au sein de la famille.

Depuis sa fondation, l’Afeas a contribué à améliorer les conditions de vie et de travail des femmes grâce à son implication dans plusieurs dossiers dont la violence, le travail invisible, l’accès aux soins de santé, la sécurité de vieillesse, le droit familial et le divorce et le statut des femmes collaboratrices.

Pour ne nommer que quelques-unes de ses réalisations, vers la fin des années quatre-vingt-dix, l’Afeas a réclamé et obtenu un abandon du projet de réforme du gouvernement fédéral de la Pension de sécurité de la vieillesse qui aurait privé des milliers de femmes de leur pension de sécurité de la vieillesse. Au milieu des années quatre-vingt, l’Afeas a participé activement à la réforme du Code civil québécois, particulièrement en ce qui a trait à la protection de la résidence familiale et à la création d’un patrimoine familial.

* Les médias sont également invités à assister aux différentes activités du congrès qui se dérouleront du 17 au 19 août. Pour plus d’information sur le déroulement du Congrès et les heures d’ouverture des kiosques, veuillez consulter le programme disponible sur le site Internet de l’Afeas : http://www.afeas.qc.ca

L’Afeas
Fondée en 1966, l’Afeas a pour but de regrouper en association des Québécoises intéressées à la promotion des femmes et à l’amélioration de la société. Par l’éducation, elle vise à provoquer une réflexion individuelle et collective sur les droits et les responsabilités des femmes. L’Afeas incite ses membres à réaliser des actions concrètes dans leur milieu en vue d’un changement social. Elle défend également les intérêts de ses membres auprès des instances décisionnelles. (www.afeas.qc.ca)
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Note aux médias : Madame Diane Brault, présidente provinciale de l’Afeas, et madame Lise Ravary, patronne d’honneur du congrès, sont disponibles pour entrevues.
Source : Afeas

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