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Communiqué



Montréal – le 15 juin 2006 – Les personnes ayant vécu un état de stress post-traumatique (ÉSPT) ont trois fois plus de risque d’avoir des idées suicidaires et deux fois plus de risque d’effectuer une tentative de suicide que la population en général.D’autre part, la prévalence de l’ÉSPT chez les enfants s’élève à 36 %. Voilà quelques unes des statistiques troublantes sur l’État de stress post-traumatique dont le sujet est traité dans l’ouvrage lancé aujourd’hui à 12 h au Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Les événements traumatiques provoquent des troubles psychiques qui peuvent engendrer des répercussions à long terme sur la santé mentale d’un individu : stress, anxiété, toxicomanie, dépression, problèmes de sommeil, etc. Dans leur publication, les auteurs principaux, les Drs Stéphane Guay et André Marchand sont état de la recherche sur l’épidémiologie des troubles mentaux, présentent une synthèse des facteurs explicatifs du phénomène de l’état de stress post-traumatique et exposent les modèles psychologiques et biologiques sous-jacents. Ils proposent différentes méthodes de dépistage, d’évaluation et de traitement permettant aux spécialistes d’intervenir efficacement auprès des victimes.

L’État de stress post-traumatique est un trouble anxieux se caractérisant principalement par le développement de symptômes spécifiques faisant suite à l’exposition à un événement particulièrement stressant ou à un événement traumatique extrême qui a impliqué la mort, une menace de mort, des blessures graves, une menace à l’intégrité physique de la personne ou à celle d’autrui. L’ÉSPT peut survenir à tous âge, y compris durant l’enfance. Ce problème peut apparaître, par exemple, à la suite d’une expérience anormalement troublante telle qu’une agression, un vol, l’expérience de la guerre, un incendie, un accident de voiture grave, etc. Selon le Dr Stéphane Guay, « l’ÉSPT est un trouble de santé mentale grave et persistant qui nécessite un traitement spécifique. L’outil sera donc très utile afin de mieux former les cliniciens au dépistage et au traitement des personnes soufrant d’un état de stress post-traumatique et ainsi mieux répondre à leurs besoins. »

Les docteurs Guay et Marchand souhaitent également faire connaître davantage l’ESPT à la population car les personnes ayant été réfugié, victime d’une agression physique ou sexuelle ou de violence conjugale se sentent souvent stigmatisées, elles ont honte et sont méfiantes.

Dr Stéphane Guay est psychologue, chercheur et directeur du Centre d’étude sur le trauma du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, il est également professeur-adjoint en recherche au département de psychiatrie de l’Université de Montréal et détient une bourse de chercheur-boursier du Fonds de Recherche en Santé du Québec. Il poursuit ses recherches sur le dépistage, l’évaluation et le traitement des troubles de stress post-traumatique (TSPT).

Dr André Marchand est psychologue à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et chercheur au Centre de Recherche Fernand-Séguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Il est professeur titulaire au département de psychologie de l’UQÀM et poursuit ses recherches dans le domaine de l’évaluation et du traitement des troubles anxieux. Il a déjà publié avec Mme André Letarte le livre sur les troubles anxieux, La peur d’avoir peur.Il est également codirecteur du Centre d’étude sur le trauma du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Mai 2006 – 396 pages- 49,95$ -ISBN 2-7606-2018-2

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