Le Lundi 4 décembre 2023
Les jeunes Québécoises et Québécois redéfinissent la spiritualité : Découvrez les grandes tendances d’une étude menée auprès des personnes âgées entre 20 et 35 ans.
publié par Centre St-PierreLe Centre St-Pierre, en collaboration avec la Chaire Jean-Monbourquette de l’Université de Montréal, a récemment mené une étude portant sur la spiritualité chez les personnes âgées entre 20 et 35 ans. En identifiant les enjeux spécifiques au niveau de leurs aspirations humaines et spirituelles, l’étude, qui a été conduite auprès de 216 personnes provenant de divers milieux, a permis de dresser un portrait intéressant des tendances liées à la spiritualité auprès de cette tranche d’âge.
La spiritualité dans une nouvelle ère
L’étude a révélé que les 20-35 ans n’associent plus nécessairement la spiritualité avec la religion, qu’iels ont une vie spirituelle forte et vivent des expériences marquantes, propres à chacune et chacune. La méconnaissance de la religion pour plusieurs Québécoises et Québécois de descendance canadienne-française les pousse à percevoir celle-ci dans un cadre institutionnel et normatif, le dépouillant ainsi de sa dimension expérientielle significative. Cette invalidation du religieux les amène à se tourner vers leur intériorité comme lieu d’expérience spirituelle.
Que ce soit avec des personnes significatives, dans leurs amitiés, en famille ou dans la communauté, les relations permettent aux 20-35 ans de s’exprimer librement au sujet de la spiritualité, et ce, dans l’accueil et le respect.
À travers la construction de leur être, dans leur recherche de cohérence interne ou dans leur façon d’envisager l’avenir, les 20-35 ans ressentent le besoin de s’exprimer sur les enjeux existentiels qui les traversent. Par exemple, l’importance de la souffrance comme chemin de croissance, l’expérience de leur vulnérabilité et le désir de s’ancrer dans leur vérité demeurent des enjeux importants.
Une diversité de pratiques
De nos jours, les 20-35 ans expérimentent de nombreuses pratiques leur permettant de se connecter à leur spiritualité sans tenir compte de l’origine religieuse de celle-ci.
De la simple marche revigorante en forêt, en passant par l’utilisation de la sauge jusqu’aux pèlerinages, plus d’une quarantaine de pratiques ont été nommées par les personnes participantes, qui permettent de répondre à leurs besoins de guérison, de paix et de bien-être.
Plusieurs de ces pratiques « à la mode » répondent aussi à leur besoin de reconnaissance et d’inclusion sociale. Toutefois, les « pratiques du soi » visant la connexion à l’être et à prendre soin de soi, sont celles qui semblent les plus génératives de transformation profonde et durable pour ces personnes.
À propos du Centre St-Pierre
Fondé en 1973 à Montréal, le Centre St-Pierre est un lieu de formation, de collaboration, de rencontre et d’accompagnement pour les personnes et les organisations qui partagent une vision globale de justice sociale et de transformation sociale.
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Veuillez prendre note que Chantale Prévost, chercheure et coordonnatrice au Centre St-Pierre, et Jean-Marc Barreau, professeur adjoint et chercheur en anthropologie spirituelle à l’Université de Montréal, sont disponibles pour des entrevues. N’hésitez pas à nous contacter s’il y a intérêt de votre part.
Demandes d’entrevues et relations de presse :
Claudia Beaudry
Relationniste