Une grande campagne de sociofinancement pour briser l’isolement des jeunes

Les 14 organismes Grands Frères Grandes Sœurs à travers le Québec lancent aujourd’hui une campagne de sociofinancement pour briser l’isolement des jeunes durement éprouvés par les événements des derniers mois.

La campagne hébergée sur la plateforme québécoise La Ruche a obtenu le soutien du Fonds Mille et UN pour la jeunesse du gouvernement du Québec. Le Fonds s’engage ainsi à doubler chaque don effectué jusqu’à concurrence de 50 000$.

À l’aube de la rentrée scolaire, il est encore difficile de déterminer et d’évaluer toutes les répercussions de la pandémie de COVID-19 chez les jeunes. Toutefois, l’organisme Grands Frères Grandes Sœurs du grand Montréal observe que de nombreux enfants vulnérables se trouvent malheureusement encore plus isolés, puisqu’ils sont privés ou ont été privés pendant plusieurs semaines du contact avec les personnes en qui ils ont confiance (enseignants, intervenants sociaux, etc.) et du soutien et de l’encadrement qu’ils leur apportent.

« Chez Grands Frères Grandes Soeurs du Grand Montréal, notre mission est de créer et maintenir la précieuse relation de mentorat dont les jeunes ont besoin pour traverser des moments difficiles. Le support d’un mentor peut aider à combattre des idées noires ou dépressives, mais également le stress et l’anxiété qu’apporte une période d’incertitude comme celle que nous vivons », explique Maxime Bergeron Laurencelle, directeur général de l’organisme.

La pandémie ayant limité les activités de levées de fond, les ressources financières des organismes sont amoindries alors que le nombre de jeunes ayant besoin d’aide augmente. C’est pourquoi les 14 organismes Grands Frères Grandes Sœurs du Québec ont jugé bon d’unir leur force pour faire face à cette situation exceptionnelle. Ils lancent donc dès aujourd’hui une collecte de fonds pour briser l’isolement des jeunes. Les organismes sont confiants que la générosité des Québécois leur permettra d’atteindre l’objectif de 50 000$ en dons d’ici la mi-septembre.

« Le support du grand public est crucial, car les dons nous permettront d’adapter nos services de mentorat et nos méthodes de travail au contexte actuel pour ainsi mieux répondre aux nombreuses demandes de jeunes dans le besoin » souligne Maxime Bergeron Laurencelle.