Le Mercredi 5 décembre 2018
Le Collectif en environnement Mercier-Est dépose sa plateforme pour l’amélioration du transport en commun
publié par Collectif en environnement Mercier-EstPOUR DES INVESTISSEMENTS MAJEURS DANS LE SUD-EST DE L’ÎLE DE MONTREAL
«L’est de l’île de Montréal a été trop longtemps négligé en ce qui concerne le transport en commun. Il est plus que temps que des investissements majeurs soient faits. Des projets comme celui du tramway de l’Est doivent être mis en chantier rapidement, et non pas dans 10 ans. Nous demandons aux décideurs, particulièrement au gouvernement nouvellement élu à Québec, de remplir leurs promesses ».
C’est par cette déclaration que M. Raymond Moquin, président du Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E), a déposé sa plateforme pour l’amélioration du transport en commun dans le quartier Mercier-Est et dans l’est de l’île lors de la séance du 4 décembre du Conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Il exhorte ainsi tous les politiciens de la Ville de Montréal ou du gouvernement du Québec ainsi que les organismes publics comme l’ARTM et la STM à travailler de concert pour que le projet de tramway dans le sud-est de l’île se concrétise à court terme.
En effet, les corridors pour établir le tracé du tramway, soit l’emprise de la voie ferrée du CN jusqu’à la rue Dickson et celle de la rue Notre-Dame vers l’est, sont facilement accessibles et nécessiteront relativement peu d’investissement si on les compare à d’autres projets. La mise en service du tramway de l’est offrira enfin un lien efficace et rapide pour l’est de l’île et les banlieues avec le centre-ville, encourageant ainsi l’utilisation du transport en commun plus que toute autre mesure.
La plateforme du CEM-E revendique toutefois bien plus que la réalisation du tramway de l’est. La part modale du transport en commun dans Mercier-Est étant l’une des plus faibles à Montréal, l’amélioration de la desserte locale constitue donc un enjeu majeur. « C’est pour cette raison que le CEM-E formule plusieurs recommandations pour mieux répartir les circuits d’autobus sur le territoire et augmenter leur fréquence. Aux périodes de pointe, les usagers sont souvent entassés dans les autobus comme du bétail. Cela doit cesser » souligne Mme Johanne Séguin, membre du CEM-E.
À l’aube des consultations publiques que la STM devrait lancer sous peu, le CEM-E souhaite que ses propositions soient sérieusement prises en considération. Il désire également rencontrer les élus municipaux et provinciaux. « Nos différentes propositions témoignent d’un consensus large dans l’est, comme en témoigne l’appui unanime de Solidarité Mercier-Est. Après les milliards investis dans le REM, les citoyens du sud-est de l’île méritent leur juste part des investissements publics pour le transport en commun » conclut M. Moquin.