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Communiqué

Ce sont effectivement plus de 100 millions $ qui devraient être affectés à Montréal pour la décennie 2019-2028 dans le cadre de la Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI). En effet, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il accorderait un budget total de 2 milliards $ à la lutte à l’itinérance au Canada pour les 10 prochaines années dans son budget déposé en mars 2017.

Nous sommes depuis en attente de réponses quant à l’orientation donnée à ces fonds, leur affectation et la part qui reviendra à Montréal. Afin de nous faire entendre, le RAPSIM vous invite participer à un rassemblement le jeudi 10 mai prochain pour appuyer ses demandes sur la SPLI.

Ça presse !

Les grands enjeux soulevés par la SPLI doivent trouver des réponses bientôt. Le 31 mars 2019 peut certes sembler loin, la durée des processus d’appel de traitement des projets des programmes fédéraux en itinérance, souvent de près d’une année, exigent que des actions soient prises rapidement. Plus de 10 millions $ sont présentement investis à Montréal par année dans le cadre de la SPLI. Cela permet de soutenir des actions en stabilité résidentielle en logement, des initiatives d’accompagnement, du travail de rue, du soutien communautaire en logement social, de l’aide alimentaire, des services en santé mentale, en réinsertion et une multitude d’autres interventions primordiales pour les personnes en situation ou à risque d’itinérance.

Un autre enjeu déterminant reste toujours sans réponse suite aux annonces budgétaires de 2017. La SPLI pourra-t ‘elle continuer de contribuer aux dépenses d’immobilisations, un choix stratégique qui a toujours été fait à Montréal. Au cours des dernières années, ce sont plus de 1200 logements sociaux avec soutien communautaire qui ont ainsi pu obtenir du soutien de la SPLI pour voir le jour dans près de 35 organismes montréalais dont notamment, la Maison du Père, Chambreclerc, L’Avenue, le Réseau Habitation femmes et Méta d’Âme. La SPLI a aussi joué un rôle essentiel pour améliorer les installations des organismes, leur permettant d’acheter ou de rénover leurs locaux, dont L’itinéraire, Le Sac à Dos, CACTUS, Diners St-Louis, Dopamine et plusieurs autres.

En vue de permettre la continuité de ces interventions diversifiées, du soutien et des liens développés avec les milliers de personnes qui ont conséquemment pu quitter la rue ou l‘éviter, la disponibilité des fonds doit être annoncée rapidement dans les prochaines semaines.

Un pas dans la bonne direction

Le message du RAPSIM à l’endroit du gouvernement Trudeau est simple et clair. Avec les fonds accrus qu’il a déjà investis dans la SPLI de 2016 à 2019, Ottawa a rétabli une meilleure souplesse dans l’affectation des fonds permettant de soutenir, une diversité d’actions nécessaires en prévention et en réduction de l’itinérance. Il s’agit d’un pas important dans la bonne direction qui doit guider les interventions prévues pour la prochaine décennie.

La Ville de Montréal se dotait en mars dernier d’un nouveau Plan d’action en itinérance 2018-2020, Parce que la rue a différentes visages. Celui-ci identifie plusieurs objectifs importants qui cherchent à agir de façon globale sur les différentes réalités de l’itinérance. La contribution de la SPLI à une diversité de ces actions sera essentielle pour la réussite de ces actions. Parallèlement, il est essentiel que l’aide fédérale soit en phase avec l’approche préconisée par la Politique nationale de lutte à l’itinérance du Québec. Celle-ci prévoit à raison des actions sur cinq différents axes : logement, revenu, réinsertion, cohabitation et santé et services sociaux, pour prévenir et réduire l’itinérance.

De concert avec le Réseau SOLIDARITÉ itinérance du Québec, le RAPSIM demande au gouvernement fédéral :

– D’affecter les fonds annoncés pour la SPLI 2019-2028 avec une approche globale, permettant une diversité d’interventions, de même que des immobilisations;

– De maintenir la souplesse dans l’affectation de ces fonds, où l’exercice de planification communautaire locale permet d’identifier les besoins, les priorités et de recommander l’octroi des budgets disponibles.

Alors que le gouvernement veut investir davantage dans le Nord du Canada et dans les plus petites villes avec la SPLI, il est aussi essentiel que Montréal reçoive une part adéquate des fonds. La décision qu’Ottawa prendra aura un impact majeur avec les fonds importants qui sont prévus. L’orientation de cette aide sera également déterminante sur l’action et les investissements du gouvernement du Québec et de la Ville.

Le RAPSIM invite donc ses membres, partenaires et alliés à se joindre à son Rassemblement du 10 mai prochain. Un point de presse, des chansons, des slogans et des interventions d’appui et d’autres témoignant de l’importance de l’action de la SPLI actuelle et de sa nécessité pour la suite sont à l’horaire de cette petite heure pour la SPLI.

RASSEMBLEMENT POUR LA SPLI

Jeudi 10 mai 10h45,
devant le Complexe Guy-Favreau
200 René-Lévesque Ouest,
(Métro Place-des-Arts)

Photo: Rassemblement du 12 septembre 2006, pour demander la reconduction des fonds fédéraux, une lutte victorieuse. À l’avant plan, Claudette Godley et Micheline Cyr. Crédit : Claire Thiboutot

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