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Communiqué

Les aînés-es ont laissé au bruit le temps de s’estomper avant de réagir au dernier budget provincial par rapport à leur demande de réinvestissement massif en éducation – dans sa mission même et non dans les structures ou seulement dans des besoins particuliers .

Montréal, le 4 avril 2016 – Pourtant lancé de toutes parts, l’appel à un réinvestissement massif en éducation n’a pas été entendu. La hausse de 3 % du budget de l’éducation ne suffit pas, loin de là, à rattraper les sommes amputées dans les réseaux au cours des dernières années. Si on soustrait les coûts de système (2 %), c’est-à-dire l’évolution normale des dépenses sur laquelle les établissements n’ont aucun contrôle, cette hausse ne laisse que 164 millions à réinjecter, selon des analystes de Radio-Canada.

Et on ne peut pas parler d’argent neuf. Les hausses faméliques consenties à l’éducation dans les précédents budgets : 0,2 % en 2015-2016, 1,6 % en 2014-2015, ont amené les établissements à faire des compressions pour couvrir les coûts de système. Le rattrapage commence à peine.

Dans son document Observatoire sur les conséquences de l’austérité 2014-2016, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) estime que le total des compressions globales dans l’enseignement primaire et secondaire entre 2014-2016 est de 337 M$ (total qui prend en considération le réinvestissement de 80 M$ annoncé en novembre 2015). Pour la même période, les compressions dans le réseau universitaire du Québec totalisent 244,8 millions et dans le réseau collégial, 81 M$. La Fédération des cégeps estime pour sa part avoir subi des compressions récurrentes de plus de 155 M$ depuis 2011, écrit Jessica Nadeau dans Le Devoir. Les conséquences de ces compressions ont été largement médiatisées.

On peut certes se réjouir de certains efforts consentis dans le dernier budget, notamment pour le décrochage scolaire, la mobilité des cégépiens, des besoins particuliers. Mais il n’y a rien pour la mission elle-même. L’éducation reste un secteur largement désargenté pour lequel il faut continuer de demander un réinvestissement massif, et ce, des CPE aux universités, afin d’offrir à l’ensemble de la population des chances égales d’accès à une éducation de qualité.

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SOURCE : Éducation 3e Âge du Collège de Maisonneuve (ETA)

Page Web http://lescegeps.com/organismes/organismes_a_vocation_particuliere_ou_autre/education_3e_age_du_college_de_maisonneuve

Sur les réseaux sociaux

facebook.com/education3eage; twitter.com/Education3e_age

Renseignements : Hervé Simoneau, porte-parole d’ETA, tél. 514-240-2327, courriel :

[email protected]

À propos d’Éducation 3e Âge (ETA)

Fondé en 1975 au Collège de Rosemont, ETA (nom d’origine Les 3R) défend le droit à l’éducation des aînés-es depuis 40 ans. Il est rattaché au Collège de Maisonneuve depuis 20 ans.

ETA est un regroupement non subventionné de quelque 350 retraités-es et préretraités-es qui a pour mission l’éducation des aînés-es, grâce à des activités organisées en collaboration avec le Collège de Maisonneuve ET des activités intergénérationnelles visant à créer des ponts avec les jeunes du Collège.

Notre attachement à l’éducation publique est d’autant plus fort que notre organisme a été créé par des gens qui n’avaient pas eu la chance ni les moyens d’étudier dans leurs jeunes années et qui ont voulu, la retraite venue, s’organiser dans le jeune réseau des cégeps qui leur a fait une place.

ETA a une tradition d’organisme engagé dans le communautaire et la défense des droits des retraités-es. L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), le Carrefour Montrose, le Centre communautaire Le chez nous de Mercier, entre autres, y ont vu le jour.

À propos de l'organisme

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