Le Mardi 7 juillet 2015
Propositions de Vélo Québec au gouvernement du Québec pour assurer la sécurité sur la Route verte et la pérennité de l’itinéraire
publié par Vélo QuébecVélo Québec propose différentes avenues au gouvernement du Québec pour que celui-ci maintienne un rôle actif dans l’entretien de la Route verte. Tout cela dans le but d’assurer la sécurité de tous ses utilisateurs et dans le but de préserver les actifs et investissements publics consentis au cours des vingt dernières années.
Les propositions de Vélo Québec s’inspirent des discussions qui ont eu lieu lors du Forum sur l’avenir de la Route verte,vqui s’est tenu à Québec le 16 avril dernier et qui a réuni plus de quatre-vingts élus municipaux et intervenants régionaux de toutes les régions.
1. Le maintien d’un leadership gouvernemental et d’un ministère responsable du financement et du maintien de l’intégrité de la Route verte, en l’occurrence le ministère des Transports;
2. La détermination d’une ou de plusieurs sources de financement propres : à court terme, en puisant dans le 50 M$ du programme d’aide au réseau routier municipal, et à long terme, en créant un fonds capitalisé;
3. La mise sur pied d’un Conseil de la Route verte, qui permettrait d’augmenter la portée des actions gouvernementales en faveur de la pérennité de la Route verte et qui pourrait susciter des investissements privés sous forme de dons ou de commandites;
4. La poursuite et la consolidation du réseau cyclable québécois en collaboration avec le milieu municipal;
5. La reconnaissance d’un statut particulier pour l’itinéraire panquébécois.
En novembre dernier, avec la signature du Pacte fiscal transitoire avec les municipalités, le gouvernement s’est départi de la responsabilité d’entretenir la Route verte qu’il partageait à 50 % avec le milieu municipal. Le volet 4 du programme Véloce, qui a été aboli, était doté d’un budget de 2,8 M$, pour l’ensemble du Québec en 2013-2014. Cela contribuait à financer l’entretien des segments municipaux et hors route de la Route verte (2900 km, soit 55 % de son étendue).
Pour Lucie Lanteigne, directrice générale de Vélo Québec Association, « le constat est clair : l’abolition du programme gouvernemental d’entretien de la Route verte, sans autres possibilités de nouvelles sources de financement, menace, à court terme, la sécurité des usagers et, à long terme, les nombreuses retombées positives, autant pour la qualité de vie que la santé économique des régions. Nous avons ici des propositions concrètes et demandons au gouvernement d’y prêter attention et au ministère des Transports de manifester son engagement et réitérer son leadership en faveur de la Route verte ».