Le Jeudi 26 février 2015
Occupation réussie d’une succursale de la Banque Scotia, au centre-ville de Montréal
publié par Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU)Montréal, le 26 février 2015 – Une cinquantaine de membres du FRAPRU ont occupé durant 30 minutes ce matin, une succursale de la Banque Scotia, située au 1002, rue Sherbrooke ouest, au centre-ville de Montréal. Ils et elles sont sortis après une éviction musclée. Le FRAPRU a organisé ce coup d’éclat afin de démontrer, à quelques semaines du deuxième budget du ministre des Finances, Carlos Leitao, que le gouvernement québécois se prive volontairement de revenus importants, en n’imposant pas davantage les banques et autres institutions financières, notamment en réinstaurant, dans leur cas, la Taxe sur le capital, abolie en 2011.
Selon le coordonnateur de l’organisme, François Saillant, « il est scandaleux que le gouvernement Couillard continue d’offrir des privilèges fiscaux aux banques et à l’ensemble des institutions financières, alors qu’il envisage très sérieusement de passer à la moulinette l’actuel programme de logement social, AccèsLogis, dans son prochain budget ». « Alors que les six plus grandes banques canadiennes ont fait des bénéfices nets de 33,3 milliards $ en 2014, dont 7,3 milliards $ dans le cas de la seule Banque Scotia, 270 340 ménages locataires québécois sont aux prises avec des besoins pressants en matière de logement. La moindre justice serait que les institutions financières paient leur véritable part d’impôt! », a ajouté M. Saillant.
L’occupation de la succursale bancaire s’inscrivait dans le cadre de la semaine d’actions dérangeantes contre l’austérité, organisée par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, dont le FRAPRU est un membre actif. La Coalition met de l’avant toute une série de mesures fiscales et budgétaires qui, au total, permettraient au gouvernement québécois de disposer de 10 milliards $ de plus par année et ce, sans augmenter les impôts, les taxes et les tarifications de la classe moyenne. Il y a bien d’autres choix que l’austérité, conclut le FRAPRU.
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François Saillant (514) 919-2843