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Communiqué

Montréal, le 4 déc. 2014 – À la suite du dévoilement du fonctionnement du fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et son Conseil national des cycles supérieurs (CNCS-FEUQ) déplorent les orientations et les règles régissant ce fonds doté d’une enveloppe de 1,5 milliard de dollars pour la prochaine décennie.

Création d’un fonds parallèle
La création d’un fonds parallèle, externe aux programmes existants des organismes subventionnaires fédéraux, démontre le mépris du gouvernement conservateur envers les mécanismes de financement de la recherche établis. Comme annoncées, les orientations données au Fonds Apogée Canada, qui doit avant tout octroyer ses subventions en fonction de la pertinence stratégique pour le Canada, ne répondent pas aux impératifs d’une recherche libre et équilibrée au service de l’ensemble de la société canadienne. La nécessité de respecter les domaines de recherche prioritaire définis par le gouvernement fédéral et l’évaluation des projets selon les potentielles retombées économiques sont également très inquiétantes. Les retombées de la recherche sont bien plus qu’économiques, elles ont un impact étendu en formant la relève, en répondant aux besoins de la société et en contribuant au développement des connaissances et des savoirs.

Le financement de la recherche fondamentale
Le CNCS-FEUQ revendique un meilleur financement des organismes subventionnaires fédéraux (CRSH-CRSNG-IRSC) en respectant un équilibre entre les divers champs disciplinaires. La recherche fondamentale se doit également d’être financée de façon adéquate, car la recherche appliquée ne peut se faire sans les percées et les découvertes venant de la recherche fondamentale. Les investissements dédiés au Fonds Apogée Canada seraient mieux utilisés s’ils étaient alloués directement aux organismes subventionnaires, qui effectuent un travail remarquable et indispensable. Ces sommes pourraient également être investies dans le Programme des coûts indirects, qui rembourse les frais indirects de recherche occasionnés par le gouvernement fédéral, tels que le personnel administratif et la maintenance des équipements, qui souffre actuellement d’un sous-financement aux yeux de la communauté universitaire.

Enfin, la FEUQ déplore la tendance actuelle du gouvernement conservateur d’imposer ses visions idéologiques à la recherche effectuée au Canada – une tendance qui ne fait que s’accentuer avec l’annonce faite en ce 4 décembre.

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et son Conseil national des cycles supérieurs (CNCS-FEUQ) représentent plus de 125 000 étudiants québécois. Le CNCS est un comité de la Fédération qui, par sa représentation, son travail et son expertise, défend quotidiennement les intérêts spécifiques des étudiants des cycles supérieurs, que ce soit par rapport à leurs conditions de vie, d’études ou de recherche.

SOURCE FEDERATION ETUDIANTE UNIVERSITAIRE DU QUEBEC (FEUQ)

Renseignements : Dominique Rivet-Dugal, attachée de presse de la FEUQ, bureau : 514 396-3380, Cell. : 514 718-3381, [email protected], Twitter : @FEUQ

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