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Communiqué

Montréal, le 20 oct. 2014 – Le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Yves Bolduc, annonçait ce matin la mise en œuvre des recommandations du rapport sur l’offre de formation collégiale, rédigé par M. Guy Demers.

« Voilà quatre mois que nous attendions l’annonce du ministre Bolduc. C’est un grand moment pour le réseau collégial et nous sommes impatients de poursuivre le travail avec le ministre et l’entièreté du milieu » affirme d’entrée de jeu, Alexis Tremblay, président de la FECQ.

Lors de son point de presse ce matin à Trois-Rivières, M. Bolduc a rapidement été questionné sur la baisse de l’effectif étudiant en région, une préoccupation largement partagée. Il a reconnu le problème et précisé qu’un ensemble de mesures devait être déployé pour y pallier.

« Le problème n’est pas le manque d’étudiants, simplement sa mauvaise répartition. Rapidement, il faut mettre en place les mécanismes nécessaires pour bien répartir l’effectif étudiant partout sur notre territoire. À la Fédération, nous travaillons à la rédaction d’un programme de mobilité étudiante et nous invitons le ministre à prioriser cette avenue », explique monsieur Tremblay.

Depuis quelques semaines déjà, la FECQ a entamé une tournée des régions québécoises pour consulter le milieu collégial sur la mise en place d’un programme de mobilité étudiante, tel que suggéré dans le rapport Demers.

«Nous abordons la mobilité étudiante avec beaucoup d’ouverture. Il est impossible de forcer un étudiant à migrer vers un cégep précis. Par contre, il est possible de créer un climat favorable à la mobilité, en se dotant d’outils de sensibilisation, d’outils financiers, et en développant une offre de formation intéressante dans les cégeps éloignés.»

Malgré l’enthousiasme que suscite le dépôt du rapport, le ministre a tenu bon de rappeler le contexte budgétaire actuel, fermant ainsi la porte à un financement supplémentaire du réseau collégial.

« C’est inquiétant. L’éducation ne devrait pas être soumise à une telle rectitude politique. Investir en éducation c’est rentable, économiquement et socialement », ajoute le président de la Fédération.


SOURCE Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)

Renseignements : Émilie Joly, vice-présidente et attachée de presse, Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), courriel : [email protected], téléphone : (514) 358-6364.

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