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Communiqué

Montréal, le 30 sept. 2014 – Dans le cadre de la Commission de révision permanente des programmes, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a fait parvenir son mémoire aux commissaires ainsi qu’au ministre Bolduc. « Dans ce mémoire, la FEUQ soumet au gouvernement ses propositions afin d’améliorer les programmes qui touchent directement les étudiants avec comme objectif principal de valoriser et améliorer le passage des étudiants à l’université, mais aussi de favoriser un meilleur futur économique du Québec » de mentionner d’entrée de jeu M. Jonathan Bouchard, président.

Des mesures à coût nul pour moderniser les prêts et bourses

En raison d’un défaut structurel du régime d’aide financière aux études (AFE), l’évaluation des besoins de subsistance des étudiants (logement, nourriture, etc.) n’a pas évolué au même rythme que leurs dépenses réelles. Résultat : depuis 20 ans, les étudiants ont dû assumer une augmentation du coût de la vie de 40 % alors que les dépenses admises en matière de subsistance n’ont augmenté que de 19 %. Concrètement, l’aide financière a cumulé un retard annuel de 1250 $ en moyenne chez l’ensemble des bénéficiaires de prêts et bourses – un retard qu’ils doivent combler en s’endettant ailleurs.

Afin de financer la modernisation de l’aide financière aux études, la FEUQ suggère, dans son mémoire préparé pour la commission de révision permanente des programmes, d’abolir le crédit pour frais de scolarité et l’Incitatif québécois pour l’épargne études (IQÉÉ), tout en imposant les revenus de placement issus du Régime enregistré d’épargne études. « Ces trois mesures n’atteignent pas leur visée d’améliorer l’accessibilité aux études et ne sont pas accessibles aux factions de la population ayant réellement besoin d’un coup de pouce financier » précise M. Bouchard.

Les sommes récupérées s’élevant à plus de 125 M$ permettraient d’augmenter les dépenses admises de l’AFE d’environ 106 $/mois, accordant aux étudiants une aide directe et améliorant leur qualité de vie, contrairement aux mesures fiscales et d’épargne. « Le réinvestissement à coût nul en aide financière aux études est la meilleure manière d’appuyer financièrement les étudiants au jour le jour, plutôt que de favoriser un crédit d’impôt non remboursable auquel ils n’ont souvent pas accès, ou des mesures dépendant du comportement financier des parents des années en amont » d’ajouter M. Bouchard.

Fonds de recherche du Québec (FRQ)

Enfin, le gouvernement doit continuer à soutenir la recherche scientifique universitaire, qui est le cœur de l’innovation du Québec. Les Fonds de recherche du Québec (FRQ), qui assurent notamment l’octroi des bourses d’excellence aux étudiants-chercheurs, ne peuvent faire l’objet de nouvelles coupes, alors que leur budget pour l’année à venir a été fixé à 167 M$, contre 179 M$ en 2012-2013. Imposer de nouvelles compressions aux FRQ risquerait de compromettre à terme le programme des bourses d’excellence, dont le nombre s’avère grandement insuffisant pour répondre aux besoins de la relève scientifique.

L’ensemble du mémoire de la FEUQ pour la révision des programmes est accessible au lien suivant : www.feuq.qc.ca

SOURCE FEDERATION ETUDIANTE UNIVERSITAIRE DU QUEBEC (FEUQ)

Renseignements : Dominique Rivet-Dugal, attachée de presse de la FEUQ, bureau : 514 396-3380, Cell : 514 718-3381, [email protected], Twitter : @FEUQ

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