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Communiqué

Québec, le 21 août 2014 – Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur, a livré aujourd’hui son témoignage devant la commission parlementaire étudiant le projet de loi 3 sur les régimes de retraite. D’entrée de jeu, Yves Francoeur s’est questionné sur les véritables intentions du gouvernement. « Si le projet de loi vise effectivement à assainir les régimes de retraite, pourquoi le gouvernement touche-t-il au régime de retraite des policiers de Montréal ? Notre caisse est capitalisée à 106% et vous voulez qu’on en assainisse la santé financière !? » a-t-il lancé.

La Fraternité a tenu à rappeler que la ville de Montréal a pris un congé de cotisation de 500 millions $ qui vaudrait aujourd’hui 900 millions $. « Qu’a fait la ville de Montréal avec cet argent ? On en a eu pas mal d’indices à la commission Charbonneau» soutient Yves Francoeur.

En adoptant le projet de loi dans sa forme actuelle, le gouvernement va créer un problème majeur de recrutement de jeunes policiers pour la ville de Montréal parce que la rémunération globale des policiers sera meilleure ailleurs soutient la Fraternité. « Dans son empressement à réclamer un projet de loi au gouvernement du Québec, le maire de Montréal a oublié cet élément crucial. En diminuant de façon importante la rémunération globale des policiers de Montréal, le maire Coderre va les renvoyer en queue de peloton au classement comparatif des policiers du Québec et du Canada».

La rémunération globale devrait être au cœur du projet de loi, afin que la diminution des conditions de retraite soit compensée par une hausse de salaire équivalente. Le projet de loi 3 doit être complètement refondu, notamment pour que la rémunération globale prenne toute la place qui lui revient. Depuis des années, c’est un principe fondamental en relation de travail. « Les élus considèrent d’ailleurs que ce principe devrait s’appliquer à leurs propres conditions globales. Prétendre en priver les employés municipaux et les policiers de Montréal est indécent » a ajouté Yves Francoeur.

La Fraternité a aussi dénoncé les faux discours des maires et du gouvernement qui lancent des appels à la négociation. « Il ne reste rien à négocier, le projet de loi fixe tout les paramètres importants de la négociation. Où est la libre négociation quand tout est imposé ?» se questionne Yves Francoeur.

SOURCE Fraternité des policiers et policières de Montréal

Renseignements :

Martin Desrochers
Directeur des communications et de la recherche
Fraternité des policiers et policières de Montréal
514 527-4161 #235
Cell : 514 913-070

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