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Communiqué

Avis aux médias

Quand : 14 juillet à 11h00

Où : 5252 Boulevard de Maisonneuve Ouest, bureau 210, Montréal, Qc, H4A 3S5 (metro vendome)

Qui : Coalition contre le travail précaire

Le lundi 14 juillet une coalition d’organisations qui défendent les droits des travailleurs qui luttent contre le travail précaire présenteront une lettre à la Ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec, Kathleen Weil, portant sur les changements récents dans le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). La coalition contre le travail précaire est constituée de l’Association des travailleurs et travailleurs temporaires d’agences, l’association des travailleurs et travailleuses temporaires étrangères, PINAY, le Centre des travailleurs immigrants de Montréal, Dignidad Migrante, Mexicains unis pour la régularisation et le Collectif des immigrants espagnols de Montréal. Cette action vise à encourager une réponse positive de la part du gouvernement québécois à la problématique des travailleurs migrants qui se voient touchés par des changements au PTET annoncés par le gouvernement fédéral. Pour la Coalition, ces changements aggraveront encore plus la précarité des migrants et contribueront à de moins bonnes conditions de travail pour tous les travailleurs et travailleuses.

Cette livraison sera effectuée dans le but de demander une rencontre publique avec la ministre concernant les changements récents dans ce programme. La Coalition considère que ces changements sont ambigus et auront des effets incertains sur les droits des travailleurs et travailleuses étrangères, ainsi que sur les travailleurs et travailleuses du Québec.

Les modifications incluent un changement au coût dans la Demande d’impact sur le marché du travail (DIMT) qui passe de 275$ à 1000$ pour chaque poste de travailleur ou travailleuse demandé ppar un employeur. Cette mesure va diminuer les possibilités que des travailleurs et travailleuses se trouvent du travail s’il quittent leur employeur. Cette mesure accroîtera leur vulnérabilité et la pression exercée sur les travailleurs et travailleuses les poussant à accepter des conditions de plus en plus difficiles et précaires. De plus, la nouvelle DIMT (qui remplace l’Opinion sur le marché du travail) est plus rigoureuse que son prédecesseur, ce qui rendra plus compliqué la recherche de nouveaux emplois pour les travailleursmigrants.

Au même moment, le durée maximale des permis de travail sera réduite de deux ans, comme c’est le cas présentement, pour être valides que pour une durée maximale d’un an, ce qui réduit d’autant plus les possibilités de trouver un nouvel emploi. De plus, les employeurs qui veulent engager des travailleurs et travailleuses temporaires qualifiés, avec des salaires plus élevés, doivent dorénavant présenter un plan de transition pour démontrer comment ils entendent faire des efforts pour engager des canadiens, incluent des travailleurs à salaire plus élevé, des investissements en formation pour ces derniers et en faisant plus d’efforts pour engager des travailleurs canadiens. Cela créerait des conditions de travail pires pour les travailleurs et travailleuses étrangers temporaires pour entrer en compétition et accéder à des emplois mieux payés et avec de meilleures conditions de travail en général.

Dans ce sens, les nouvelles réglementations vont amener une détérioration des conditions de travail et des droits du travail des travailleur(euse)s étranger(ère)s temporaires. Comme l’explique Noé Arteaga: ” Le débat autour des abus contre les travailleur(euse)s étranger(ère)s temporaires a été manipulé par le gouvernement et par les médias traditionnels et conservateurs. Ils font croire à la population que les “abus” sont des excès commis par les employeurs et les entreprises qui utilisent trop le programme, privant ainsi les citoyens canadiens de ces emplois. En réalité, les abus sont ceux commis par les employeurs et les entreprises contre les travailleur(euse)s étranger(ère)s temporaires à l’intérieur du programme”. Dans le cas du programme des Aides familiales résidantes, il existe de nombreuses incertitudes quant aux changements qui pourraient affecter le programme, comme l’indique Jasmin Calzada, membre de PINAY ” Les modifications qui seront apportées au programme des Aides familiales résidantes ne sont pas encore claires et nous ne savons pas comment les travailleur(euse)s seront affecté(e)s”

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