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Communiqué

MONTRÉAL, le 27 juin 2014 –Les propos tenus par la ministre St-Pierre concernant l’augmentation des droits de scolarité des étudiants français ont suscité grogne et mécontentement du côté de la Fédération universitaire du Québec (FEUQ). Son président, M. Jonathan Bouchard ne pèse pas ses mots : « Une hausse de 280 % des frais de scolarité pour les étudiants français, prévue pour 2015, aura indéniablement des répercussions néfastes dans les milieux universitaires. Le peu d’ouverture et le manque de vision manifestés par la ministre nous désolent beaucoup, et témoigne à la fois d’une méconnaissance des enjeux réels et des conséquences à long terme d’une telle hausse » déplore M. Bouchard.

Entente échue, hausse prévue

Si les étudiants français ont pu bénéficier d’une période de grâce en 2014, c’est parce que les ententes conclues entre la France et le Canada en regard des droits de scolarité étaient toujours effectives; l’abolition de l’accord franco-québécois devrait se concrétiser au cours de la prochaine année. Les étudiants français verront alors leur facture de frais de scolarité augmentée de 2 300$ à 6 300$, soit une augmentation de 280%. « Le ministre Bolduc mandatera son ministère pour scruter l’ensemble des frais de scolarité des étudiants internationaux, afin qu’ils soient revus à la hausse pour la rentrée 2015, » précise le président de la FEUQ.

L’accessibilité aux études

Monsieur Bouchard constate que les étudiants internationaux sont constamment mis l’écart lorsqu’il est question de politique en matière d’accessibilité ou encore à leur accueil dans nos universités. L’accessibilité aux études est un vecteur de changement sociétal, et les étudiants internationaux font pleinement partie de notre société. « Nous déplorons le manque de vision du gouvernement en ce qui a trait aux étudiants internationaux, souvent perçus comme des «vaches à lait» pour les universités, voire de simples revenus supplémentaires. La FEUQ voit plutôt la nécessité de mettre en place des stratégies pour favoriser l’attraction, la rétention et l’intégration de ces étudiants dans le réseau universitaire, mais aussi dans la société québécoise. » ajoute M. Bouchard.

Comité de négociation

Un comité de négociation examinera les modalités de la hausse : « Il est nécessaire que nous soyons consultés afin que les que étudiants internationaux ne soient pas mis de côté dans ce processus. Nous espérons prendre part à ces négociations afin de contrer cette hausse de 280 %, nous allons démontrer l’importance de l’accessibilité aux études pour toutes et tous. Nous voulons nous impliquer et suivre de près les négociations afin de nous assurer que nos revendications seront entendues auprès du gouvernement et qu’il y aura l’adoption de stratégies claires » de mentionner M. Bouchard.

Le président de la FEUQ insiste sur le fait qu’un gouvernement doit instaurer des politiques qui favorisent l’attraction des étudiants étrangers pas les faire fuir : M. Bouchard rappelle que la France n’entend pas imposer de droits supplémentaires aux étudiants québécois.

Depuis 25 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 13 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca

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