Le 21 mai sera la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement. C’est un thème qui, bien que très complexe, est de grande importance.
Rétablir un véritable dialogue entre les cultures, entre les humains et avec soi-même est au centre d’un renouveau de nos sociétés. Mais comment renouer avec le dialogue dans des sociétés où chacun est de plus en plus isolé?
L’art du dialogue fut amené à ses niveaux les plus purs dans les anciennes écoles de philosophie: l’Académie fondée par Platon, le Lycée d’Artistote, le Musée de Pythagore, l’École de Style de Confucius, Zénon et son Portique, les écoles Védantines, etc.
Le dialogue n’est pas une simple conversation. C’est une voie, un chemin qui va d’un questionnement jusqu’à la compréhension. Et ce chemin du dialogue se vit au moins à deux personnes, sinon plus. L’exemple typique sont les dialogues mettant en scène Socrate.
L’expérience a montré que l’être humain isolé ne peut pas atteindre sa plénitude. Chaque personne prise individuellement est incomplète, mais une collectivité de citoyens libres et agissants peut approcher la plénitude.
Parmi les prérequis du dialogue, on retrouve: l’honnêteté, la courtoisie, la patience, le respect, le rythme, l’écoute, l’organisation mentale, etc. Ce sont toutes des valeurs philosophiques universelles.
Pour faire l’expérience du dialogue philosophique, les citoyen-nes sont conviés aux «Kiosques de philosophie» du jeudi 15 mai. Portes ouvertes entre 18h et 19h30.
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