Le Jeudi 24 avril 2014
La FECQ et la FEUQ réagissent à la nomination des ministres: inquiétudes et priorités
publié par Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)MONTRÉAL, le 23 avril 2014 – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) déplorent vivement la décision du premier ministre de réunir le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie. « Selon nous, le portefeuille de l’éducation primaire et secondaire et celui de l’enseignement supérieur sont trop importants pour qu’un seul ministre en soit responsable. Nous avons bien hâte de voir comment le nouveau ministre abordera ces nombreux enjeux alors que des réformes se font toujours attendre dans le réseau de l’enseignement supérieur » affirment Tierry Morel-Laforce, président de la FEUQ et Éliane Laberge, présidente de la FECQ.
Les Fédérations étudiantes profitent d’ailleurs de l’occasion pour offrir leur disponibilité au nouveau ministre monsieur Yves Bolduc afin de mener à terme les travaux entrepris dans le cadre du Sommet sur l’enseignement supérieur et de la Politique nationale de la recherche et de l’innovation. Il reste encore plusieurs consensus à appliquer et ceux-ci devraient être la priorité du nouveau ministre.
Au premier rang des priorités, il est essentiel que le Conseil national des universités soit mis en place afin d’assurer un développement cohérent du réseau universitaire. « Seul un Conseil regroupant toute la communauté universitaire autour de la même table pourra coordonner un développement sain du système universitaire pour l’ensemble de la société » soutient monsieur Morel-Laforce. Malgré le fait que le chantier sur le sujet se soit conclu en juin, aucun projet de loi n’a été déposé encore.
Quant au réseau collégial, il est urgent que M. Bolduc s’attaque aux problèmes qui sont exposés par le chantier qui se conclura en juin. Il faut améliorer la promotion du réseau collégial, augmenter la mobilité étudiante dans le but d’assurer un meilleur recrutement dans les établissements en régions et assurer la stabilité financière des cégeps. « D’ici 10 ans, le réseau collégial perdra 28 000 étudiants. Si le gouvernement ne fait rien, ce sont des programmes qui vont fermer et des services essentiels à la réussite scolaire qui ne seront plus offerts. » a lancé Éliane Laberge, présidente de la FECQ.
Finalement, les Fédérations étudiantes demandent au nouveau ministre de préserver les bonifications faites à l’aide financière aux études. En effet, celles-ci ont un impact significatif sur la vie des étudiants moins fortunés et contribuent à ralentir l’endettement étudiant.
Depuis 25 ans, la FECQ représente les étudiantes et les étudiants collégiaux du Québec. Composée de 21 associations membres et représentant plus de 70 000 étudiants, la FECQ est le plus important rassemblement d’étudiants collégiaux québécois. www.feuq.qc.ca