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Communiqué

MONTRÉAL, le 1er avril 2014 – La Société Parkinson du Québec (SPQ) lance aujourd’hui le mois de la sensibilisation à la maladie de Parkinson. Pour se faire, elle désire saluer l’apport de toutes les personnes qui, à leur façon, posent des actions concrètes afin de sensibiliser le public à la maladie de Parkinson. La deuxième maladie neurodégénérative la plus répandue, après l’Alzheimer.

Mémoires vives – Les personnages de Jacques et Jenny démythifient le Parkinson

Chantal Cadieux, auteure de la série dramatique Mémoires Vives présentée à Radio-Canada, voulait parler du Parkinson et démontrer que les personnes vivant avec cette maladie peuvent arriver à fonctionner et à vivre. « Mon grand-père a vécu avec le Parkinson à la fin de sa vie. Pour moi, c’était une maladie qui touche les personnes très âgées. Mais, le jour où j’ai appris que le frère d’une amie avait reçu un diagnostic de Parkinson à 30 ans, ça m’a beaucoup marquée. On ne guérit pas de cette maladie dégénérative. Au mieux, les médicaments aident à avoir une meilleure qualité de vie. Il reste encore beaucoup à faire pour la recherche », raconte-t-elle.

Pour donner au Parkinson un visage réel, accompagnée de Gilles Renaud, l’auteure est allée à la rencontre du Dr Sylvain Chouinard, neurologue à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal. « Les symptômes sont tellement variés d’une personne à l’autre. C’est une maladie très complexe! », explique-t-elle.« Dans Mémoires Vives, Jacques est confronté aux signaux de Jenny qui, bien qu’elle soit dans une phase plus avancée du Parkinson, démontre des symptômes différents des siens. » ajoute-t-elle.

Les réactions des personnages de Jacques et Jenny face au Parkinson représentent aussi une réalité bien humaine avec laquelle les gens qui vivent avec la maladie doivent composer. Le sentiment d’isolement, la dépression, le déni, les réactions de la famille et de l’entourage, n’en sont que quelques-unes.

Dr Martin Cloutier, neurologue – au cœur de la mission de la SPQ en Montérégie

Le Dr Martin Cloutier est directeur de la Clinique médicale Neuro Rive-Sud et l’unique spécialiste des désordres du mouvement en Montérégie. Du millier de patients qu’il voit chaque année, plus de la moitié sont atteints de la maladie de Parkinson.

« Tous les patients de la Clinique du Parkinson reçoivent une attention particulière. Chaque cas est unique et nous prenons le temps d’écouter pour mieux comprendre. Nous traitons la maladie d’une façon globale à partir des symptômes moteurs, mais aussi des symptômes non moteurs cognitifs comme les troubles du sommeil, les troubles de mémoire, la fatigue ou la dépression. Nous veillons également à outiller les membres de la famille et l’entourage de nos patients, afin qu’ils se sentent aussi appuyés », explique-t-il.

Le neurologue participe également à des recherches cliniques sur la maladie. « Il n’existe aucun moyen de guérir le Parkinson pour l’instant. On peut soulager les symptômes avec l’aide de médicaments, mais on ne peut freiner sa progression. C’est pour cette raison que la recherche est importante. La communauté de chercheurs progresse de jour en jour avec l’espoir de trouver de meilleurs traitements que ceux que nous avons présentement » insiste-t-il.

Fonds québécois de recherche sur le Parkinson – innovation, excellence et espoir

Au Québec, environ 25 000 personnes sont atteintes de Parkinson. En général, la maladie débute entre l’âge de 60 et 70 ans, mais peut survenir à tous les âges. Près de 1000 personnes sont diagnostiquées au Québec chaque année. À ce jour, on ne connaît pas de remède pour guérir la maladie. Les symptômes sont atténués à l’aide de médicaments et, dans certains cas, la personne peut bénéficier d’une intervention chirurgicale qui peut permettre de moduler sa condition.

C’est pourquoi la SPQ a créé en 2012, le Fonds québécois de recherche sur le Parkinson, afin de favoriser les projets de chercheurs québécois sur la maladie de Parkinson et les syndromes parkinsoniens apparentés.

« Depuis sa création, la Fondation a remis plus de 400 000 $ pour différents projets de recherche prometteurs », commente, Nicole Charpentier, directrice générale de la SPQ.

Le 11 avril – Journée Mondiale de la maladie de Parkinson

La journée mondiale de la maladie de Parkinson, célébrée annuellement partout dans le monde, le 11 avril, est consacrée à la défense des intérêts des personnes atteintes et de leurs familles. Elle marque également l’anniversaire du Dr James Parkinson, qui a donné son nom à la maladie.

En 2005, la Tulipe rouge a été adoptée comme symbole mondial de la maladie de Parkinson à l’occasion de la 9e Journée-conférence sur la maladie de Parkinson tenue au Luxembourg. L’histoire de la Tulipe rouge commence en 1980, aux Pays-Bas, lorsque J.W.S. Van der Wereld, un horticulteur hollandais atteint de la maladie de Parkinson, met au point une tulipe rouge et blanche. En 1981, M. Van der Wereld donne à son précieux cultivar le nom de « tulipe du Dr James Parkinson » en l’honneur de l’homme qui a décrit pour la première fois la maladie dont il souffre lui-même et en l’honneur de l’Année internationale des personnes handicapées.

Les 3,10, 11 et 14 avril, la Société Parkinson du Grand Montréal organise une vente de tulipes dans les rues de Montréal. Les fonds amassés permettront à la Société Parkinson de poursuivre sa mission de défense des intérêts des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

D’autres activités de financement comme la Grande Randonnée, Instants Magiques, Défi Vélo Parkinson se tiennent également pendant l’année. Visitez www.parkinsonquebec.ca pour plus d’information.

La SPQ remercie tous les héros qui contribuent à démythifier la maladie et à tous ceux qui par leurs recherches, leur temps ou leurs dons participent à la mission de l’organisme. Tous des héros qui nous inspirent…

À propos de la Société Parkinson du Québec

La Société Parkinson du Québec vise l’excellence au chapitre de la recherche, de la défense des droits, de l’éducation et du soutien des personnes vivant avec la maladie:

  • Habiliter et soutenir pour une existence active et féconde;
  • Soutenir, peu importe le stade de progression de la maladie;
  • Investir dans la recherche afin de découvrir des traitements plus efficaces;
  • Trouver un remède.

Sa vision est d’offrir une vie meilleure aux personnes vivant avec la maladie de Parkinson aujourd’hui et un monde sans la maladie de Parkinson demain.

À propos de l'organisme

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