Le Jeudi 27 février 2014
Un an après le Sommet sur l’enseignement supérieur, beaucoup de travail reste à faire
publié par Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)
QUÉBEC, le 26 févr. 2014 – Un an après l’annonce des conclusions du Sommet sur l’enseignement supérieur, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) constate qu’il reste encore beaucoup d’attentes à combler et de travail à accomplir au sein des chantiers.
Sur les cinq chantiers lancés lors du Sommet en 2013, seul celui sur l’aide financière aux études a abouti à des bonifications concrètes du régime, notamment grâce au travail de la FEUQ. Parmi ceux dont les conclusions sont attendues, la FEUQ souhaite la création rapide du Conseil national des universités. Même son de cloche du côté du chantier sur la Loi-cadre qui s’est conclu à l’automne. « La création du Conseil national des universités et l’adoption de la Loi-cadre des universités sont essentielles pour assurer une saine gouvernance et une reddition de comptes efficiente des universités, » a affirmé Tierry Morel-Laforce, président de la FEUQ. Ces chantiers se sont conclus respectivement en juin et en septembre 2013, mais aucune mesure n’a encore été appliquée malgré leur importance pour le développement sain du réseau universitaire.
Chantier sur le financement
La FEUQ tient également à rappeler que le chantier sur la politique de financement des universités, qui traite des frais institutionnels obligatoires, de la grille de financement des universités et des frais de scolarité pour les étudiants internationaux, ne se termine pas avant juin 2014. « L’heure est aux discussions et aux échanges au sein de la communauté universitaire; il serait hâtif de tirer des conclusions alors que les consultations sont en cours » a constaté monsieur Morel-Laforce. En ce sens, la remise en question des exemptions pour les étudiants internationaux annoncée lors du budget 2014-2015, brime l’autonomie conférée aux chantiers lors du Sommet.
Un an après le Sommet sur l’enseignement supérieur, force est de constater qu’il reste encore du pain sur la planche. La FEUQ souligne les avancées qui ont été faites, mais rappelle que le travail accompli au sein des chantiers est encore loin d’être terminé.
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