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Communiqué

MONTRÉAL, le 12 févr. 2014 – Malgré les conclusions de l’étude publiée dans le British Medical Journal par le Dr Anthony Miller sur la pertinence de la mammographie, la Fondation du cancer du sein du Québec continue de croire qu’il s’agit d’une pratique importante au niveau du dépistage précoce et qu’elle a sa place dans la lutte contre le cancer du sein, particulièrement chez les femmes âgées entre 50 et 69 ans.

Bien qu’une évaluation continue des différentes pratiques de santé du sein soit essentielle, il faut être prudent de ne pas créer de l’anxiété ou de semer la confusion chez les femmes. La majorité des études scientifiques ont reconnu que le dépistage par mammographie permet de diminuer le risque de décès par cancer du sein. Il faut également noter que la récente étude publiée par le Dr Miller ciblait des femmes de 40 à 59 ans, alors que la population visée par le Programme québécois de dépistage du cancer du sein est celle des femmes de 50 à 69 ans, pour laquelle les avantages de la mammographie surpassent ses risques.

Quand il est question d’une maladie aussi répandue, qui touche des milliers de Québécoises chaque année, il est important de toujours tenter d’optimiser les stratégies de dépistage. La Fondation contribue d’ailleurs à un projet de recherche piloté par le Professeur Jacques Simard, qui vise à déterminer le risque individuel de développer un cancer du sein afin de proposer aux femmes un suivi approprié, dont l’examen clinique tel que proposé par le Dr Miller.

La Fondation du cancer du sein du Québec continue de croire que l’observation des seins, l’examen clinique et la mammographie sont des pratiques complémentaires essentielles. La santé des femmes demeure au cœur des préoccupations de la Fondation, et ces pratiques demeurent la meilleure façon de prendre la santé de ses seins en main. La Fondation lancera d’ailleurs dans quelques semaines une vaste campagne de sensibilisation à cet effet, afin d’outiller davantage les femmes et de leur rappeler l’importance de connaître leur corps, de consulter leurs médecins et, pour celles concernées, de passer leur mammographie aux deux ans.

À propos de la Fondation du cancer du sein du Québec

Organisme à but non lucratif, la Fondation du cancer du sein du Québec a pour mission de financer la recherche et l’innovation, de soutenir les femmes atteintes, leurs proches et de faire valoir leurs intérêts ainsi que de faire de la santé du sein une priorité, grâce à des initiatives de sensibilisation et d’éducation. Au cours des 5 dernières années, la Fondation a octroyé plus de 17 millions de dollars dans la lutte contre le cancer du sein. Pour obtenir un complément d’information à ce sujet, veuillez vous rendre sur le site www.rubanrose.org

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